Nymphéas noirs


Titre : Nymphéas noirs
Auteur : Michel Bussi
Genre littéraire : Policier
Année de parution : 2010
Éditeur : Pocket
ISBN : 978-2266222372
Nombre de pages : 493 pages

Tout n'est qu'illusion, surtout quand un jeu de miroirs multiplie les indices et brouille les pistes. Pourtant les meurtres qui troublent la quiétude de Giverny, le village cher à Claude Monet, sont bien réels. Au cœur de l'intrigue, trois femmes : une fillette de onze ans douée pour la peinture, une institutrice redoutablement séduisante et une vieille femme aux yeux de hibou qui voit tout et sait tout. Et puis, bien sûr, une passion dévastatrice. Le tout sur fond de rumeur de toiles perdues ou volées, dont les fameux Nymphéas noirs. Perdues ou volées, telles les illusions quand passé et présent se confondent et que jeunesse et mort défient le temps.

Il y a tellement de blogueuses qui m’ont conseillé de lire ce roman que j’ai beaucoup hésité avant de me plonger à nouveau dans l’univers de cet auteur. J’avais tellement peur d’être déçue.

Habituellement, je débute mes chroniques en vous résumant ma vision du roman que je viens de lire, mais cette fois-ci, je dois avouer que je n’ose pas vous en parler de peur de spoiler l’intrigue. Car voyez-vous, tous les événements ou rebondissements sont reliés les uns avec les autres. De tous les livres que j’ai pu lire jusqu’à maintenant de Michel Bussi, c’est celui qui m’a le plus surprise et captivée! Et pourtant, je ne suis pas tombée sous le charme du policier qui enquête sur le meurtre de Jérôme. Je pourrais même dire qu'il m’est apparu quelque peu antipathique.

Par contre, d’autres personnages m’ont totalement conquise et c’est le cas des trois femmes que l’on rencontre au sein de ce roman. Il y a la «vieille sorcière» dans sa tour qui est complètement surprenante. L’auteur a su l’entourer d’ombre et de mystères. Et puis, il y a la jeune Fanette qui apporte un vent de fraîcheur. Elle est rêveuse, mais son caractère et ses pensées m’ont fait sourire plus d’une fois. Et je ne pouvais passer sous silence, Stéphanie, cette enseignante au charme incroyable!

Et puisque l’auteur alternait entre ses divers protagonistes, cela me donnait le goût de toujours poursuivre ma lecture. Et au-delà des personnages et de l’intrigue, j’ai totalement adhéré à l’univers qui entourait le tout. J’adore l’art sous toutes ses formes et ce roman est un hymne à Monet. D’ailleurs, j’avais tellement l’impression de découvrir bien plus que ses œuvres. L’auteur nous fait parcourir la ville de Giverny, un peu comme si nous étions à ses côtés.

Et puis, voilà qu’arrive cette finale où l’on découvre qui a tué Jérôme et bien plus... Sincèrement, je n’ai rien vu venir. Jamais, je n’ai soupçonné que l’auteur m’avait à ce point floué. Mais où a-t-il trouvé l’imagination pour créer un tel scénario? Je n’en reviens tout simplement pas. Ahhhh si seulement je pouvais vous en dire plus!

Je comprends maintenant pourquoi ce roman est si populaire et c’est celui que j’aurai le plus apprécié jusqu’à maintenant. Désolée M.Bussi mais là, mes attentes seront difficiles à combler lors de ma lecture de vos autres romans!

Ma note : 19/20

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