La boutique des objets abandonnés
La boutique des objets abandonnés de Marianne Cronin propose une parenthèse de douceur dans un monde parfois trop bruyant. L’auteure y tisse un récit empreint de tendresse, de petites découvertes et de relations humaines teintées de pudeur.
Au cœur de ce roman, une petite boutique pas comme les autres, où les objets abandonnés racontent en silence les fragments de vie de ceux qui sont disparus. C’est dans cet univers un peu hors du temps que l’on suit les pas des personnages, tous marqués à leur manière par les deuils, les absences ou les transitions. Il y a une vraie sensibilité dans cette manière de rendre les objets presque vivants, chargés de souvenirs, comme si chaque chose pouvait être le témoin d’un pan de l’âme humaine.
Le style est fluide, sans fioritures, ce qui rend la lecture très accessible. L’atmosphère est feutrée, un peu mélancolique par moments, mais toujours empreinte d’une forme de lumière, celle de la bienveillance et des rencontres inattendues. Il ne se passe pas de grandes choses dans l’intrigue, mais c’est justement dans cette simplicité assumée que réside l’intérêt du roman : on s’attache doucement aux personnages, sans éclats ni rebondissements spectaculaires, mais avec un certain plaisir.
Cela dit, malgré cette
ambiance réconfortante, le roman ne m’a pas profondément marquée. Peut-être
parce qu’il reste très linéaire ou que les émotions, bien que présentes,
demeurent en surface. Une lecture agréable, mais qui s’efface assez vite une
fois la dernière page tournée.
Je remercie chaleureusement la maison d'édition Saint-Jean qui m'a offert ce roman!
Ce roman fut une lecture commune avec mon amie Joannie du blogue LaBibliojoe, vous pouvez lire sa chronique en cliquant sur le lien suivant : La boutique des objets abandonnés
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