Anita Blake, tome 11 : Péchés céruléens
Où se procure-t-on une vie différente quand celle qu’on a
part tellement dans tous les sens qu’on ne sait plus par quel bout la prendre?
J’ai attendu trop longtemps avant de lire ce onzième tome. Les commentaires que j’ai reçus sur la saga m’ont refroidie et pourtant, après avoir lu ce roman, je ne comprends pas les réactions de certaines.
Il est vrai que l’ardeur prend de la place au sein de l’intrigue. Personnellement, je trouve que cela est bien dosé. Il y a moins de scènes coquines que ce j’avais présumé. Il est aussi vrai que l’enquête policière prend peu de place, en fait l’auteure l’a mise en fin de roman. Ce qui prédomine essentiellement, c’est la politique vampirique.
L’arrivée
à l’avance de Musette à St-Louis crée une ambiance bien spécifique et tous
marchent sur des œufs. Ils savent que derrière elle, Belle Morte est présente
pour surveiller le tout et essayer de reprendre le contrôle sur les deux hommes
qui ont déserté sa vie, c’est-à-dire Jean-Claude et Asher. Anita est là pour
éviter que cela ne se produise!
Les vampires passent leur temps à essayer de me tuer ou
de me posséder. Franchement, être populaire, ça craint.
La
venue d’un nouveau personnage, soit la Douce Mère, ajoute une touche dramatique
au roman. L’ardeur, Dolph qui fait des siennes au cours de l’enquête, Belle
Morte qui essaie de prendre le contrôle, et j’en passe… Tout cela rend la vie d’Anita
bien infernale. Elle ne sait plus où sont les priorités et elle commence à être
à bout de souffle.
Il faut se battre pour sculpter de petits bouts de bonheur
dans sa vie, sans quoi, les urgences du quotidien dévorent tout.
Personnellement,
je ressors de ce roman avec le sourire aux lèvres. J’adore le personnage d’Anita.
Elle est badass et malgré la peur qu'elle ressent parfois, elle fonce. L’intrigue
peut paraître un peu longue par moment en raison des jeux politiques, il n’en
reste pas moins que j’ai dévoré ce onzième tome. Il y a bien quelques scènes
coquines au sein de ce roman, mais on est loin de la pornographie que l’on me
décrivait. Ce fut toujours aussi plaisant de lire cette saga!
Commentaires
Publier un commentaire