Anita Blake, tome 11 : Péchés céruléens

 


Titre : Péchés céruléens
Auteur : Laurell K. Hamilton
Série : Anita Blake, tome 11
Genre littéraire : Bit-lit
Année de parution : 2010
Éditeur : Milady
ISBN : 978-2811206208
Nombre de pages : 656 pages 

C’est ce qui s’appelle tomber de haut. Autrefois, j’étais l’ennemie jurée des vampires, mon nom suffisait à faire trembler les monstres. Aujourd’hui, je suis la maîtresse de Jean-Claude, le vampire Maître de la Ville, et celle de Micah, le léopard-garou. Maintenant, je suis dévorée par les appétits vampiriques et la faim primitive des métamorphes ! Avouez que ma vie amoureuse est devenue un peu compliquée…
Mais pour l’heure, Jean-Claude a besoin de moi. La créatrice de sa lignée a envoyé à Saint Louis une de ses servantes les plus puissantes et les plus cruelles. Tout le monde est sur la défensive, mais je ne vais pas me laisser faire. Pour sauver ceux que j’aime, je suis prête à aller très loin…



Où se procure-t-on une vie différente quand celle qu’on a part tellement dans tous les sens qu’on ne sait plus par quel bout la prendre?

 

J’ai attendu trop longtemps avant de lire ce onzième tome. Les commentaires que j’ai reçus sur la saga m’ont refroidie et pourtant, après avoir lu ce roman, je ne comprends pas les réactions de certaines.

Il est vrai que l’ardeur prend de la place au sein de l’intrigue. Personnellement, je trouve que cela est bien dosé. Il y a moins de scènes coquines que ce j’avais présumé. Il est aussi vrai que l’enquête policière prend peu de place, en fait l’auteure l’a mise en fin de roman. Ce qui prédomine essentiellement, c’est la politique vampirique.

L’arrivée à l’avance de Musette à St-Louis crée une ambiance bien spécifique et tous marchent sur des œufs. Ils savent que derrière elle, Belle Morte est présente pour surveiller le tout et essayer de reprendre le contrôle sur les deux hommes qui ont déserté sa vie, c’est-à-dire Jean-Claude et Asher. Anita est là pour éviter que cela ne se produise!

 

Les vampires passent leur temps à essayer de me tuer ou de me posséder. Franchement, être populaire, ça craint.

 

La venue d’un nouveau personnage, soit la Douce Mère, ajoute une touche dramatique au roman. L’ardeur, Dolph qui fait des siennes au cours de l’enquête, Belle Morte qui essaie de prendre le contrôle, et j’en passe… Tout cela rend la vie d’Anita bien infernale. Elle ne sait plus où sont les priorités et elle commence à être à bout de souffle.

 

Il faut se battre pour sculpter de petits bouts de bonheur dans sa vie, sans quoi, les urgences du quotidien dévorent tout.

 

Personnellement, je ressors de ce roman avec le sourire aux lèvres. J’adore le personnage d’Anita. Elle est badass et malgré la peur qu'elle ressent parfois, elle fonce. L’intrigue peut paraître un peu longue par moment en raison des jeux politiques, il n’en reste pas moins que j’ai dévoré ce onzième tome. Il y a bien quelques scènes coquines au sein de ce roman, mais on est loin de la pornographie que l’on me décrivait. Ce fut toujours aussi plaisant de lire cette saga!


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