Alchimie des âmes
Il y a des romans qui, dès les premières pages, semblent murmurer quelque chose à notre âme. Alchimie des âmes fait partie de ceux-là. Mylène Bossé nous plonge ici dans un univers à la fois doux et bouleversant, un lieu hors du temps, l’Oasis, où les personnages viennent se reconstruire, se redéfinir, et surtout, réapprendre à aimer la vie.
J’ai été profondément
touchée par l’atmosphère bienveillante qui se dégage de ce roman. L’Oasis,
c’est plus qu’un décor : c’est un refuge, un souffle, un rappel que même au
cœur de nos tempêtes, la lumière peut trouver son chemin. Mylène Bossé a cette
façon unique de faire résonner l’espoir sans jamais tomber dans la facilité.
Les personnages, quant à eux, sont d’une humanité désarmante. On s’y attache instantanément. Leurs blessures deviennent un peu les nôtres, leurs élans nous traversent, et à la dernière page, on a cette impression douce-amère de quitter des amis chers.
J’ai lu plusieurs romans de Mylène Bossé au fil des ans, mais celui-ci se démarque. Peut-être parce qu’il réunit tout ce que j’aime dans sa plume : la sensibilité, la profondeur émotionnelle, et ce petit quelque chose d’intangible qui continue de vibrer longtemps après la lecture.
En refermant Alchimie des
âmes, j’ai eu cette impression rare d’avoir lu un roman qui fait du bien, qui
soigne, qui réconcilie. Un vrai coup de cœur, de ceux qu’on garde
précieusement, comme un talisman pour les jours gris.


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