La femme aux fleurs de papier
Auteur : Donato Carrisi
Genre littéraire : Littérature Contemporaine
Année de parution : 2014
Éditeur : Calmann-Lévy
ISBN : 978- 2702144749
Nombre de pages : 216
pages
La
nuit du 14 au 15 avril 1912, tandis
que le Titanic sombrait au beau milieu de son voyage
inaugural, un passager descendit dans sa cabine de première classe, revêtit un
smoking et remonta sur le pont. Au lieu de chercher à sauver sa peau, il alluma
un cigare et attendit la mort.
Le 14 avril 1916, dans les tranchées du mont Fumo, quatre ans
jour pour jour après le naufrage du Titanic,
un soldat italien est fait prisonnier. À moins qu’il ne révèle son nom et son
grade, il sera fusillé le lendemain à l’aube. Jacob Roumann, médecin
autrichien, n’a qu’une nuit pour le faire parler. Mais le prisonnier veut
diriger l’interrogatoire. Sa vie, décrète-t-il, tient non pas à une, mais à
trois questions :
« Qui suis-je ?
Qui est Guzman ?
Et qui était l’homme qui fumait
sur le Titanic ? »
De cet instant se noue entre les deux
ennemis une alliance étrange autour d’un mystère qui a traversé le temps et su
défier la mort.
J'avais
lu plusieurs critiques littéraires sur les autres bouquins de cet auteur (Le
chuchoteur, L'écorché) mais j'ai opté pour celui-ci comme première lecture. J'aimais
bien le titre et la couverture était si jolie, je me suis laissée porter en
espérant y découvrir une belle intrigue romantique derrière cette première
guerre mondiale.
Je
n'arrive pas à dire si j'ai apprécié ou non ce court roman. Assez bizarre comme
impression. Déroutant en fait! Je n'irais pas jusqu'à conseiller ce livre mais
il a un petit je ne sais quoi...les mots me manquent. Malgré tout, je reste
imprégnée par le récit.
Peut-être
en raison de sa jolie écriture : Quand le
fou rire s'épuise, il laisse toujours quelque chose derrière lui, pensa le
médecin de guerre. Comme l'orage qui dépose un souvenir frais d'humidité.
Ou
bien ce passage-ci : Malgré tout, je ne
voulais pas m'habituer à l'indifférence. Parce que le pire dans une guerre,
pire que la mort, c'est l'habitude de la mort...
C'est
peut-être le contexte de la guerre, ou de Guzman qui me laisse un peu froide.
Déçue par la femme aux fleurs de papier. Elle aurait pu être mon héroïne
romantique! Mais heureuse des arrêts de lecture suite à une phrase, un
paragraphe qui m'a fait réfléchir...un récit philosophique qui ne laisse pas
indifférent.
Ma
note : 3/5
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