La demoiselle et le mousquetaire, tome 1 : Funestes fiançailles
Au fil du roman La Demoiselle et le Mousquetaire, on découvre la plume fluide et agréable de SD. Fischer. Son style d’écriture rend la lecture particulièrement plaisante.
Ce qui rend ce premier tome captivant, c’est sans aucun doute la personnalité de Joséphine. Jeune femme avant-gardiste et passionnée de médecine, elle soupçonne rapidement que la mort de la baronne n’est pas naturelle. Déterminée, elle se lance alors dans une enquête, accompagnée — pour son plus grand malheur — du mousquetaire du roi, Jérôme de Faulcon de Montessand. L’arrogance et la suffisance de ce noble la rendent tout simplement folle !
S’ensuit une enquête à huis clos, dans laquelle chaque personnage devient suspect aux yeux de Joséphine. Les secrets s’accumulent, les mystères aussi. Il faut dire que la plupart des personnages secondaires sont franchement antipathiques, ce qui m’a laissée avec un sentiment un peu mitigé à la fin de ma lecture.
L’intrigue, néanmoins, tient en haleine : les suspects sont nombreux, chacun ayant des raisons possibles d’en vouloir à la baronne. Difficile de deviner qui est réellement coupable, et c’est ce qui rend l’enquête aussi intéressante.
J’ai beaucoup apprécié le cadre historique du roman, qui apporte une dimension supplémentaire à l’histoire. Et que dire de la fin ! Je ne l’ai pas vue venir du tout. J’en suis restée bouche bée. Le raisonnement de Joséphine m’a un peu donné l’impression d’assister à une révélation façon Hercule Poirot — un joli moment de littérature.
En somme, La Demoiselle et le Mousquetaire est un roman agréable et divertissant, mais pas inoubliable pour moi. Vais-je poursuivre la saga ? La question reste en suspens...
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