La demoiselle et le mousquetaire, tome 1 : Funestes fiançailles

 


Titre : Funestes fiançailles
Auteur : SD Fisher
Série : La demoiselle et le mousquetaire, tome 1
Genre littéraire : Policier/Historique
Année de parution : 2023
Éditeur : Autoédité
ISBN : 978-2958187705
Nombre de pages : 291 pages 

Les réceptions mondaines ? Très peu pour Joséphine ! La jeune fille préfère la compagnie des livres et l'apprentissage de la médecine avec son père, le docteur Henri Galtier - une hérésie pour une femme en 1672. Pourtant, lorsque sa sœur Louise la supplie de l'accompagner à la fête de fiançailles de Marianne, leur amie d'enfance, Jo accepte... bien à contrecœur.
Mais quand la future belle-mère est retrouvée morte au petit matin, Joséphine comprend très vite qu'elle a été empoisonnée. Voici que la réception mondaine devient tout à coup beaucoup plus intéressante à ses yeux !
Tandis qu'elle se plonge dans une enquête pour identifier l'assassin de madame de Sept-Vans, un associé inattendu vient se mêler à la partie : le très séduisant et très insupportable Jérôme de Faulcon de Montessand, comte et mousquetaire de Sa Majesté.

 

Au fil du roman La Demoiselle et le Mousquetaire, on découvre la plume fluide et agréable de SD. Fischer. Son style d’écriture rend la lecture particulièrement plaisante.

Ce qui rend ce premier tome captivant, c’est sans aucun doute la personnalité de Joséphine. Jeune femme avant-gardiste et passionnée de médecine, elle soupçonne rapidement que la mort de la baronne n’est pas naturelle. Déterminée, elle se lance alors dans une enquête, accompagnée — pour son plus grand malheur — du mousquetaire du roi, Jérôme de Faulcon de Montessand. L’arrogance et la suffisance de ce noble la rendent tout simplement folle !

S’ensuit une enquête à huis clos, dans laquelle chaque personnage devient suspect aux yeux de Joséphine. Les secrets s’accumulent, les mystères aussi. Il faut dire que la plupart des personnages secondaires sont franchement antipathiques, ce qui m’a laissée avec un sentiment un peu mitigé à la fin de ma lecture.

L’intrigue, néanmoins, tient en haleine : les suspects sont nombreux, chacun ayant des raisons possibles d’en vouloir à la baronne. Difficile de deviner qui est réellement coupable, et c’est ce qui rend l’enquête aussi intéressante.

J’ai beaucoup apprécié le cadre historique du roman, qui apporte une dimension supplémentaire à l’histoire. Et que dire de la fin ! Je ne l’ai pas vue venir du tout. J’en suis restée bouche bée. Le raisonnement de Joséphine m’a un peu donné l’impression d’assister à une révélation façon Hercule Poirot — un joli moment de littérature.

En somme, La Demoiselle et le Mousquetaire est un roman agréable et divertissant, mais pas inoubliable pour moi. Vais-je poursuivre la saga ? La question reste en suspens...



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