La roue du temps, intégrale 1 : L'oeil du monde

 

Titre : L’œil du monde

Auteur : Robert Jordan

Série : La roue du temps, intégrale 1

Genre littéraire : Fantasy

Année de parution : 2020

Éditeur : Bragelonne

ISBN : 978-2298165722

Nombre de pages : 1003 pages 

La Roue du Temps tourne et les Âges naissent et meurent, laissant dans leur sillage des souvenirs destinés à devenir des légendes.

C’est la Nuit de l’Hiver dans la contrée de Deux-Rivières et, en ce soir de fête, l’excitation des villageois est à son comble. C’est alors qu’arrivent trois étrangers comme le jeune Rand et ses amis d’enfance Mat et Perrin n’en avaient jamais vu : une dame noble et fascinante nommée Moiraine, son robuste compagnon et un trouvère.

De quoi leur faire oublier ce cavalier sombre et sinistre aperçu dans les bois, dont la cape ne bougeait pas en plein vent…

Mais, quand une horde de monstres sanguinaires déferle et met le village à feu et à sang, la mystérieuse Moiraine devine qu’ils recherchaient quelqu’un : pour les trois amis l’heure est venue de partir. Car la Roue du Temps interdit aux jeunes gens de flâner trop longtemps sur les routes du destin...

 

Premier tome de la monumentale saga La Roue du Temps, L’Œil du Monde pose les bases d’un univers d’une richesse inouïe.

Dès les premières pages, Robert Jordan nous entraîne dans le petit village isolé de Champ d’Emond, à la veille d’un festival de printemps. La tranquillité des lieux vole en éclats lorsque d’étranges créatures — les Trollocs — attaquent, à la recherche de trois jeunes villageois : Rand, Mat et Perrin. Accompagnés de la mystérieuse Aes Sedai Moiraine et de son champion Lan, les garçons se retrouvent propulsés dans une quête aussi périlleuse qu’inattendue.

L’une des grandes forces du roman réside dans la construction de son univers. L’auteur ne se contente pas d’un simple décor médiéval : il développe des cultures variées, des systèmes politiques complexes, et surtout une magie subtile et structurée — l’Unique Pouvoir.

J’ai constaté un rythme parfois lent, notamment dans la première moitié du livre, où l’auteur prend le temps de faire une belle mise en place de son univers. Mais cette lenteur contribue aussi à la densité et à la profondeur du récit.

L’Œil du Monde est une porte d’entrée fascinante vers une saga d’une ampleur rarement égalée. Il ravira les amateurs de fantasy épique, ceux qui aiment se perdre dans un monde foisonnant de peuples, de prophéties et de secrets. Si ce premier tome peut sembler classique à certains égards, il n’est que le début d’une aventure qui, je l’espère, saura me captiver encore davantage dans les tomes suivants.