Plus grand que le ciel
Entre deux éclats de rire, Virginie
Grimaldi capte ces instants fragiles où l'empreinte des souvenirs se mêle aux
promesses d'une rencontre.
Avec Plus grand que le ciel, Virginie Grimaldi signe un roman bouleversant d’humanité et de justesse, où l’émotion se niche dans les silences autant que dans les mots. Fidèle à son style profondément empathique, elle explore cette fois-ci les méandres de la dépression, du deuil, et du lien familial, avec une belle sincérité.
Ce qui frappe immédiatement, c’est la narration authentique. L’auteure ne cherche pas à enjoliver ou dramatiser à outrance. Elle montre, simplement, ce que c’est que d’aller mal, sans que cela se voie. Le récit est puissant en raison de l’alternance entre les moments lumineux et le désespoir. Comme toujours, l’auteure réussit à intégrer quelques scènes humoristes qui permettent de rendre le récit léger malgré les sujets lourds.
L'auteure parvient à aborder la santé mentale sans tabou, avec une lucidité qui bouscule. Elle intègre toute la complexité de l'identité féminine, notamment dans le rôle de la mère, l’épouse, bref la femme qui doit demeurer forte malgré les épreuves de la vie. Et pourtant, le message est clair : autant la femme que l’homme ont le droit d’aller mal!
Enfin, Plus grand que le
ciel est loin d’être un livre sombre, j’y ai trouvé beaucoup de lumière. À
travers la lente reconstruction d’Emma et Vincent, l’auteure démontre la
résilience et les petites victoires du quotidien pour nos deux protagonistes.
Ce roman touche, car il parle de ces moments où l’on se perd pour mieux se
retrouver.
Ce roman fut une lecture commune avec mon amie Joannie du blogue LaBibliojoe, vous pouvez lire sa chronique en cliquant sur le lien suivant : Plus grand que le ciel
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