Prince captif, tome 2 : Le guerrier

Titre : Le guerrier
Auteur : C.S. Pacat
Série : Prince captif, tome 2
Genre littéraire : Fantasy
Année de parution : 2015
Éditeur : Milady
ISBN : 978-2811214043
Nombre de pages : 415 pages 

Alors que leurs royaumes sont sur le point d’entrer en guerre, Damen et son nouveau maître, le prince Laurent, doivent échanger les intrigues de palais contre la violence ouverte des champs de bataille. Contraint de dissimuler son identité, Damen est de plus en plus attiré par le dangereux et charismatique Laurent. Mais alors que la fragile confiance entre les deux hommes se renforce, les secrets de leurs passés risquent de leur porter un coup fatal…


 

Le premier tome de Prince Captif m’avait laissée sur un mélange d’inconfort et de fascination. Le deuxième, Le Guerrier, m’a happée, déroutée, et totalement captivée. C.S. Pacat y déploie une tension, où chaque mot, chaque geste, chaque silence devient stratégie, soupçon ou battement de cœur trop fort.

Nous retrouvons Damen, toujours prisonnier, toujours dissimulé sous son identité d’esclave, au cœur d’une cour où la cruauté se dissimule sous les plus beaux atours. Mais cette fois, quelque chose a changé. L’attraction entre lui et Laurent, son ennemi juré, devient impossible à ignorer. Et c’est précisément dans ce presque, dans ce non-dit, dans cet équilibre fragile entre haine, loyauté, secrets et désir, que ce tome trouve toute sa puissance.

Le Guerrier est un roman de tension. Pas uniquement érotique, bien qu’elle soit bel et bien présente, lente, retorse, frustrante, mais aussi politique. L’auteure construit une intrigue savamment tissée, où chaque décision peut faire basculer le pouvoir, la guerre ou une confiance encore vacillante. Les enjeux sont à la fois immenses et intimes.

Ce deuxième tome m’a laissée à la fois haletante et émerveillée. Il ne s’agit pas d’une romance traditionnelle, ni d’un simple roman de fantasy politique. C’est un livre sur la confiance, la lente désintégration des défenses, la construction d’un lien malgré l’inacceptable.

Et plus encore, c’est une démonstration brillante de ce que la tension narrative peut accomplir quand elle est menée avec autant de doigté.

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