La première soeur
Les sœurs Raven sont les deux faces d'une même pièce. L'aînée de quelques minutes, Katie est la face lumineuse, drôle, extravertie. Sa jumelle Molly, physiquement identique, est tout le contraire : agoraphobe, elle vit recluse dans un studio londonien dont elle ne sort qu'après avoir pris mille précautions. De son côté, Katie, aventurière, a rejoint New York pour y finir ses études. Mais le jour où son corps est retrouvé près de Central Park, la vie de Molly se brise net.
Qui pour assassiner sa sœur si charmante et parfaite ? Comment accepter d'être celle qui reste ? Comment tenir sans sa moitié, sa complice, son indéfectible alliée ?
Afin de comprendre ce qui est arrivé à Katie, Molly se lance dans un véritable combat contre elle-même pour rejoindre la cité tentaculaire... et découvrir les nombreux visages que lui cachait celle qu'elle pensait connaître mieux qu'elle-même.
La première sœur est le premier roman que je lis de Will Dean et suite à cette lecture, je me demande bien pourquoi je n’ai pas lu ses autres romans auparavant. Quel roman incroyable! Ma partenaire de lecture et moi avons pris beaucoup de plaisir à discuter en cours de lecture!
Tout commence lorsque le corps de KT est retrouvé sans vie, chez elle. Ce sont ses parents en visite qui découvrent le corps. Du coup, ils appellent Molly, sa jumelle, pour qu’elle vienne les rejoindre à New York. Ce ne sera pas facile pour Molly de sortir de son petit appartement londonien pour prendre l’avion et se rendre aussi loin de chez elle, au sein d’une ville aussi dangereuse.
Une fois que Molly arrive
sur les lieux, son syndrome d’insécurité la pousse à s’armer à toutes épreuves.
Il lui faut une quantité négligeable d’éléments de survie dont une batte de
baseball pour réussir à dormir dans sa chambre d’hôtel, bien que ses parents
soient tout juste à côté! Malgré sa peur et son haut taux d’anxiété, Molly
décide de mener son enquête sur le meurtre de sa jumelle.
Elle
était ma moitié ; c’est ce que disent les conjoints, mais ce n’est jamais
vrai. Chacune de nous était vraiment la moitié manquante de l’autre. […] Nous
étions entrées ensemble dans la vie. Et maintenant elle n’est plus.
Tout au long de ma lecture, j’avais un taux d’adrénaline anormalement élevée. Eh oui, l’auteur a su jouer avec mes émotions, et ce, tout au long de ma lecture. Il y a de multiples rebondissements d’où les montagnes russes d’émotions. Ce n’est que vers le milieu du roman que l’on découvre qui a commis le meurtre et j’étais littéralement sous le choc. J’ai dû relire le petit chapitre pour être certaine d’avoir saisi correctement. Et même là, il m’a fallu la seconde moitié pour bien saisir le comment et le pourquoi de ce meurtre. Et pourtant c’était loin d’être terminé. Tant que vous n’aurez pas lu le dernier chapitre, vous n’êtes pas près de comprendre le mobile du meurtre!
Je lève mon chapeau à l’auteur pour ce tour de force. Il a su jouer avec la lectrice que je suis. Lorsque je suis arrivée à la finale, j’ai arrêté de lire quelques minutes. Mais non! Ce n’était pas possible d’avoir réussi à jouer ainsi avec ses lecteurs. Eh bien, ma partenaire de lecture s’est aussi fait avoir! Non mais quelle créativité!
Je ressors de cette lecture
avec un immense sourire. La psychologie des personnages, surtout celle de Molly,
cadre à merveille avec l’enquête. L’auteur a su créer une intrigue et des
rebondissements qui nous font vivre de multiples émotions. Impossible de mener
soi-même l’enquête. Ce fut un excellent thriller psychologique qui a su me surprendre!
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