L'ivresse des libellules
Par le passé, j’ai eu la chance de lire La mélancolie du kangourou ainsi que La délicatesse du homard. Deux romans que j’ai grandement appréciés. Par conséquent, mes attentes pour ce roman étaient élevées.
Les premiers chapitres ne m’ont pas enchanté. Je trouvais certains personnages désagréables, à la limite détestables. Sybil avait le don d’être exaspérante. Au fil de ma lecture, j’ai appris à connaître les personnages. L’auteure nous démontre leurs forces et faiblesses et cela rend les personnages si réalistes! On finit par se sentir partie prenante au groupe que forment ces quatre couples.
Il est assez rare que la vie
des couples dans la quarantaine soit un sujet qui est mis de l’avant comme c’est
le cas au cours de ce roman. Nous avons la chance de découvrir les hauts et les
bas de la vie de couple. Des nouveaux amoureux, mais également des couples avec
enfants et qui sont ensemble depuis vingt ans. Les bons et mauvais côtés sont
exposés et encore une fois, c’est réaliste.
Tous
les couples traversent des crises. […] Les couples qui durent n’ont pas su les
éviter, ils les ont surmontées, c’est différent.
J’ai particulièrement
apprécié les liens d’amitié qui perdurent dans le temps pour ces quatre
couples. Le soutien entre femmes lors d’épreuves. Plusieurs scènes nous montrent
l’ouverture d’esprit des personnages, à l’exception de Sybil bien entendu! Toujours
est-il que l’amitié perdure ainsi dans le temps, et ce, sans jugement… c’est
magnifique!
Dis-toi
que tu as cette chance magnifique de regarder devant toi et de pouvoir te dire
que tout est possible.
J’étais sceptique au début de
ma lecture. Je n’étais pas certaine que j’allais apprécier le roman et
finalement, ce fut un roman qui m’a touché et dont j’ai apprécié la toile de
fond. Tout est si réaliste! Une si belle amitié sur le long terme est si rare
de nos jours, je trouve cela formidable la chimie et le soutien qu’il y a entre
eux. Un excellent roman sur la vraie vie!
Ce roman fut une lecture commune avec mon amie Joannie du blogue LaBibliojoe, vous pouvez lire sa chronique en cliquant sur le lien : À venir!
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