Coveleski, tome 5 : Le poids des illusions

 


Titre : Le poids des illusions
Auteur : Maxime Houde
Série : Coveleski, tome 5
Genre littéraire : Policier
Année de parution : 2008
Éditeur : Alire
ISBN : 978-2922150267
Nombre de pages : 465 pages

La mort de Kathryn, sa femme, a plongé Stan Coveleski dans une terrible dépression. Il a beau vouloir donner le change à Emma, sa secrétaire voit bien que son patron a tout abandonné... sauf l'alcool ! Certes, il mène un semblant d'enquête pour une cliente pas commode, mais l'affaire se présente mal et le détective récolte surtout des coups sur la tête, gracieuseté entre autres du lieutenant-détective Caron, un ancien collègue qui ne l'a jamais porté dans son coeur.
Amoché, sans le sou, Coveleski ne réagit pas au départ d'Emma, qui n'en peut plus, ne se défend pas quand il est de nouveau tabassé par deux voyous, ne proteste pas quand il est évincé de son propre appartement...
Réfugié dans une chambre minable, errant de bars en clubs et de verres en bouteilles, c'est bientôt d'une cellule que l'extirpe le sergent-détective Maranda, qui décide alors de s'occuper de lui en l'aiguillant sur une enquête bien particulière. Mais il sait qu'il sera malaisé de sauver Coveleski de ses vieux démons, et encore plus de le soulager du poids de ses illusions.


Suite à ma lecture du quatrième tome, je me demandais comment notre cher détective allait surmonter la terrible épreuve qui était survenue en fin d’enquête. Est-ce que la culpabilité allait le ronger de l’intérieur?

Depuis le décès de sa femme, Stan n’est plus que l’ombre de lui-même. Il n’arrive même plus à se lever de son lit pour aller au bureau. Sa secrétaire, Emma, tente de lui venir en aide, mais elle ne peut pas faire le travail à sa place. Du coup, les clients se font de plus en plus rares ainsi que les rentrées d’argent.

Et puis, tout à coup une cliente demande à Stan de l’aider à retrouver sa sœur et son bébé. Elle est convaincue que son beau-frère, Lalonde, est responsable de leurs disparitions. L’enquête mène notre cher détective vers un ancien voisin de Lalonde. Un individu qui aime bien faire la tournée des bars, mais aussi les magouilles.

En peu de temps, Stan perd complètement le nord et sombre de plus en plus dans l’enfer de l’alcool. Au point où il perd son appartement et se retrouve à la rue. Il passe ses journées dans l’alcool afin d’oublier la culpabilité qu’il ressent face à la mort de sa femme. Réussira-t-il à surmonter cette épreuve et à reprendre le contrôle de sa vie?

 

Ma fidèle secrétaire, à mon emploi depuis près de deux ans, me quittait, j’étais cassé comme un clou, j’avais perdu les seuls souvenirs précieux de mon épouse, je m’étais fait deux nouveaux ennemis. Curieux comme le vent tourne parfois rapidement : la veille, l’avenir n’avait pas paru si sombre.

 

Avant même d’ouvrir ce cinquième tome, j’étais inquiète pour Stan. J’avais l’impression qu’il aurait de la difficulté à garder la tête hors de l’eau et finalement, ce fut une réelle descente dans les enfers de l’alcool.

La première partie du roman est donc assez sombre et quelque peu difficile à lire. L’auteur a choisi de poursuivre cette saga en rendant son héros plus humain qu’il ne l’était au sein des précédents tomes. Du coup, son métier de détective était peu présent lors de cette première partie de l’intrigue. D’ailleurs, je n’avais plus l’impression de lire un roman policier!

Et puis, Maranda est arrivé et cela a donné une nouvelle dynamique au récit. D’ailleurs, j’aime bien ce personnage. Il est intègre et il est bien l’un des seul à reconnaître l’intelligence et l’intégrité de Stan. Ensemble, ils sont presque imbattables!

Lorsque je suis arrivée à la seconde partie du roman, j’ai finalement adhéré au récit et j’étais bien heureuse de sortir de toute cette noirceur. Une nouvelle enquête permet à Stan de reprendre goût à son métier. Certains éléments sont prévisibles, mais il n’en reste pas moins que je n’avais pas toutes les réponses quant aux raisons qui ont poussé l’assassin à agir ainsi.

Ce cinquième tome fut l’un des tomes les plus sombres jusqu’à maintenant, mais cela a permis de rendre notre détective encore plus réaliste. Et puis, connaissez-vous des détectives privés qui ne sont pas écorchés par la vie?

Ma note : 15/20

Je remercie chaleureusement la maison d'édition Alire qui m'a offert cette saga!


Vous pouvez lire ma chronique du tome précédent en cliquant sur le lien suivant : Le prix du mensonge



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