Coveleski, tome 4 : Le prix du mensonge
Eh oui, me voilà déjà rendu au quatrième tome de cette saga policière. Au fil de mes lectures, j’apprécie de plus en plus le personnage de Stan, est-ce que cette enquête-ci, va me permettre de tomber totalement sous le charme?
C’est toujours la même routine pour notre détective favori, jusqu’au matin où Kathryn, sa femme, décide de se pointer à son bureau. Eh oui, elle vient solliciter son expertise afin d’enquêter pour le mari d’une vieille amie d’enfance. C’est avec plaisir que Stan décide d’accepter et de partir avec sa femme pour la ville de Joliette.
Aussitôt arrivé, Stan regrette presque d’avoir accepté cette enquête. Jacques Durand n’est pas un client comme les autres. Il est caractériel, c’est le moins que l’on puisse dire! Et puis, Clémence insiste pour que Kathryn et Stan séjournent chez eux, mais le climat entre Jacques et Clémence est loin d’être beau fixe.
Toujours est-il que Stan
doit découvrir qui est réellement le comte de Fontenailles. Selon Jacques,
toute la ville est sous le charme de ce dernier. D’ailleurs, le comte désire
ouvrir une usine à Joliette, et ce, avec les fonds de la ville! Rien de moins… Est-il vraiment celui qu’il prétend être?
La vie qu’il s’était construite venait
de s’écrouler comme un château de cartes parce qu’il l’avait érigée sur un
mensonge. C’était impossible d’échapper au passé : il finit toujours par
rattraper les gens et les faire payer en double et souvent même en triple pour
avoir tenté de le semer.
Alors qu’au cours des trois tomes précédents, Stan était le principal enquêteur et décideur quant à la marche à suivre, cette fois-ci, notre détective se retrouve bien malgré lui à devoir enquêter au côté de Jacques Durand et un peu plus tard, à assister Maranda, un enquêteur de Montréal. J’ai trouvé que cela donnait une dynamique différente à l’enquête. Personnellement, je préfère lorsque c’est Stan qui mène l’enquête. Il gère le tout de façon bien particulière et c’est ce qui fait que j’apprécie autant cette saga.
Je dois avouer qu’au cours de cette présente lecture, j’ai parfois eu quelques difficultés à comprendre Stan. J’ai eu l’impression qu’il manquait un peu de détermination ou comme dire… de dynamisme? En fait, je l’ai trouvé un peu moins enthousiaste au sein de cette enquête. Il est vrai que Jacques Durand n’aide pas à faire avancer l’enquête et les interrogatoires. Quel personnage désagréable!
L’intrigue est intéressante, mais pas aussi captivante que celles que j’ai pu lire de cet auteur jusqu’à maintenant. Certains éléments étaient prévisibles, par conséquent, le roman est moins addictif.
Par contre, la finale m’a réellement surprise. J’étais loin de me douter que Stan aurait à vivre une telle épreuve et que le tout se terminerait ainsi. Cela a piqué ma curiosité et je me demande bien ce qu’il adviendra de notre détective lors du prochain tome!
Ma
note : 16/20
Je remercie chaleureusement la maison d'édition Alire qui me permet de lire cette saga!
Vous pouvez lire ma chronique du tome précédent en cliquant sur le lien suivant : Le salaire de la honte
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