Un bûcher sous la neige

 


Titre : Un bûcher sous la neige
Auteur : Susan Fletcher
Genre littéraire : Historique
Année de parution : 2013
Éditeur : J’ai Lu
ISBN : 978-2290025253
Nombre de pages : 458 pages 

Au coeur de l'Écosse du XVIIe siècle, Corrag, jeune fille accusée de sorcellerie, attend le bûcher.
Dans le clair-obscur d'une prison putride le Révérend Charles Leslie, venu d'Irlande espionner l'ennemi, l'interroge sur les massacres dont elle a été témoin. Mais, depuis sa geôle, la voix de Corrag s'élève au-dessus des légendes de sorcières, par-delà ses haillons et sa tignasse sauvage. Peu à peu, la créature maudite s'efface; du coin de sa cellule émane une lumière, une sorte de grâce pure. Et lorsque le révérend retourne à sa table de travail, les lettres qu'il brûle d'écrire sont pour sa femme Jane, non pour son roi.
Chaque soir, ce récit continue, Charles suit Corrag à travers les Highlands enneigés, sous les cascades où elle lave sa peau poussiéreuse des heures de chevauchée solitaire. Chaque soir, à travers ses lettres, il se rapproche de Corrag, la comprend, la regarde enfin et voit que son péché est son innocence et le bûcher qui l'attend le supplice d'un agneau.


 Je crois donc aux serments du cœur. C’est ceux qui doivent guider notre vie, car avec un cœur muselé quelle vie vaut d’être vécue?


Depuis toutes ces années où j’ai vu ce roman sur les réseaux sociaux, il était plus que temps que je me plonge dans l’univers de Corrag et de Charles, un prêtre venu chercher des informations auprès de la prisonnière. Cette prisonnière qui s’est fait traiter toute sa vie de sorcière pour des motifs ridicules. Nous ne sommes pas à la même époque, les mœurs ont changé, heureusement on ne brûle plus les femmes sur les bûchers!

Je dois avouer que le début du roman est quelque peu pénible. Je lui trouvais des longueurs et je n’arrivais pas à m’attacher au personnage de Corrag et encore moins à celui de Charles. Au fil de ma lecture, j’ai découvert un univers merveilleux à travers les yeux de cette «sorcière». Comment une telle personne si émerveillée par la vie pourrait être néfaste pour la société? Ces passages où elle voit la vie dans toutes choses sont si magnifiquement écrits! C’est presque de la poésie.

Ce n’est que vers la moitié du roman que j’ai réalisé à quel point le roman est magnifique, et ce, malgré les événements sanglants commis par les Anglais dans les Highlands. Je n’arrive pas à comprendre comment on peut en arriver au point de tuer des femmes et des enfants! C’était tout simplement horrible!

Les descriptions de la vie de Corrag sont remplies de petites choses du quotidien qui deviennent presque des miracles à ses yeux et cela change notre regard sur son personnage, mais également sur la vie qui nous entoure. Cela m’a fait comprendre à quel point nous sommes toujours à courir d’un côté et de l’autre alors qu’il faudrait prendre le temps d’admirer la magie de la vie. Ces passages où Corrag voit la vie autrement m’ont terriblement touchée. C’était magnifique!

Je ne peux pas dire que j’ai ressenti un coup de cœur pour ce roman en raison du début qui fut quelque peu long et pénible, mais la deuxième moitié du roman est sublime. L’auteure a su écrire un roman touchant et tout à fait merveilleux.


Ce roman fut une lecture commune avec LaBibliojoe, vous pouvez lire sa chronique en cliquant sur le lien suivant : Un bûcher sous la neige


Commentaires

  1. Comme toi, j'ai très souvent vu passer ce livre sur les réseaux littéraires. Au moment où je voulais le lire il était en rupture et aucune réédition n'était prévue. C'est chouette qu'il ait été à nouveau imprimé !

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