La maison des Turner



Titre : La maison des Turner
Auteur : Angela Flournoy
Genre littéraire : Littérature Contemporaine
Année de parution : 2017
Éditeur : Les Escales
ISBN : 978-2365693431
Nombre de pages : 435 pages

Cela fait plus de cinquante ans que la famille Turner habite Yarrow Street, rue paisible d'un quartier pauvre de Detroit. La maison a vu la naissance des treize enfants et d'une foule de petits-enfants, mais aussi la déchéance de la ville et la mort du père.
Quand Viola, la matriarche, tombe malade, les enfants Turner reviennent pour décider du sort de la maison qui n'a désormais plus aucune valeur, la crise des subprimes étant passée par là.
Garder la maison pour ne pas oublier le passé ou la vendre et aller de l'avant? Face à ce choix, tous les Turner, de Cha-Cha, le grand frère et désormais chef de famille, à Lelah, la petite dernière, se réunissent. Et s'il fallait chercher dans les secrets et la mythologie familiale pour trouver la clef de l'avenir des Turner et de leur maison?

Nous vivons et mourons dans des maisons, nous rêvons de revenir dans des maisons, et prenons grand soin de réfléchir à qui en héritera à notre mort.

Viola, la matriarche de la famille Turner, est gravement malade et depuis quelques mois, elle a dû quitter la maison de Yarrow Street pour aller habiter chez son aîné, Charles. Depuis, ses treize enfants essaient de trouver une solution pour cette maison où ils ont vécu et grandi. Certains voudraient s'en départir, car elle est trop hypothéquée, d'autres ne peuvent se faire à l'idée de s'en défaire étant donné tous les souvenirs qui s'y rattachent tandis que certains pensent à mettre le bulldozer dedans.

Francis, le mari de Viola, est décédé, mais il semble encore bien présent dans la vie de la famille Turner. Et bien évidemment, il y a le fameux fantôme qui semble revenir hanter la vie de Cha-Cha. Alors qu'il croyait que le fantôme était rattaché à la maison de Yarrow Street, celui-ci semble maintenant le suivre un peu partout. De son côté, la benjamine de la famille, Lelah, vit avec ses propres démons. Elle est accro au jeu et toute sa vie semble s'effondrer. Elle se fait expulser de son appartement et n'a plus d'endroit où habiter. Retour à la case départ, elle revient habiter dans la maison familiale à l'insu de tous malgré qu'il ne reste presque plus rien dans cette vieille maison! De son côté Troy tente par tous les moments d'obtenir la maison en jouant de ruses afin de l'acquérir en cachette de ses frères et sœurs. Il va même jusqu'à manipuler sa pauvre mère!

Une bonne partie de l'intrigue tourne autour de cette maison qui a vu des jours meilleurs. À l'occasion, l'auteure retourne sur les pas du passé afin de nous aider à nous faire connaître le père et la mère Turner ainsi que les liens qui les unissent à cette maison, ce quartier, cette ville.

Détroit nous est donc raconté via la famille Turner. Cette ville où prédominait et prédomine encore aujourd'hui, le racisme ainsi que les impacts que cela a sur la communauté. C'est probablement le seul élément qui m'a réellement touchée au cours de ce récit.

J'ai eu beaucoup de difficulté à adhérer aux personnages, surtout à celui de Cha-Cha. Son fantôme et toute l'histoire qui tourne autour m'ont semblé tellement hors propos. J'aurais plutôt préféré apprendre à connaître un peu mieux les autres enfants de la famille. Quant à Lelah, je me suis attachée à elle et je désirais tellement qu'elle réussisse à se sortir de ce cycle infernal de la dépendance au jeu...

Je crois que j'aurais également préféré un récit chronologique afin de mieux comprendre la famille Turner. L'auteure m'a perdue avec ses allers-retours sur le passé. Bref, j'ai remarqué plusieurs défauts à ce roman, dont de multiples longueurs. J'ai beaucoup de difficultés à cerner le message que l'auteure voulait nous transmettre via ce récit.

Ma note : 2.5/5

Je tiens tout de même à remercier la maison d'édition Les Escales pour m'avoir fait parvenir ce roman!



Commentaires

  1. bon vu ton avis, on va gentiment passer a coté. Dommage le resumé avait l'air interessant

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. C'est ce que je me disais aussi...la preuve qu'il faut pas toujours se fier au résumé!

      Effacer
  2. Je suis aussi un peu déçue de voir que la plupart des enfants Turner sont quasiment inexistants... Et je m'attendais tellement à un gros secret de famille, ça tombe à plat !

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Il y a eu tellement de pub autour de ce bouquin quand il est sorti, mes attentes étaient plus élevées et quand je suis arrivée à la fin, je me suis dit : c'est tout ? Dommage !

      Effacer
    2. C'est tout à fait ça ! Et c'est un peu le problème avec la rentrée littéraire... J'ai d'ailleurs "La vraie vie" à lire mais plus je vois passer les avis ultra positifs, plus je le repousse.

      Effacer
    3. J'ai justement lu une chronique coup de cœur hier sur La vraie vie...

      Effacer

Publier un commentaire

Messages les plus consultés de ce blogue

Le bonheur est dans les boules

La fille qui prenait les armes

Naufrages, tome 1 : Rosie