Gatsby, le magnifique


Titre : Gatsby, le magnifique
Auteur : Francis Scott Fitzgerald
Genre littéraire : Littérature Contemporaine
Année de parution : 2013
Éditeur  : Le livre de Poche
ISBN : 978-2253176725
Nombre de pages : 223 pages

Dans le Long Island des années vingt, la fête est bruyante et la boisson abondante. Surtout chez Jay Gatsby. Aventurier au passé obscur, artiste remarquable par sa capacité à se créer un personnage de toute pièce, Gatsby, figure solaire par son rayonnement, lunaire par le mystère qu'il génère, est réputé pour les soirées qu'il donne dans sa somptueuse propriété. L'opulence, de même que la superficialité des conversations et des relations humaines, semblent ne pas y avoir de limites. C'est pourquoi l'illusion ne peut être qu'éphémère.
Parmi les invités de cet hôte étrange se trouve Nick Carraway, observateur lucide qui seul parvient à déceler une certaine grandeur chez Gatsby, incarnation de multiples promesses avortées. Ce roman visuel qui se décline dans des tons d'or, de cuivre et d'azur, s'impose également comme la chronique d'une certaine époque vouée, telle la fête qui porte en elle son lendemain, à n'être magnifique que le temps d'un air de jazz.


Vous connaissez les livres voyageurs? Ces livres qui se promènent un peu partout? Eh bien, grâce à Leslie du groupe Québec Livresque. J’ai pu avoir la chance de lire ce roman. C'est ma toute première expérience de ce genre et je trouve l'idée vraiment géniale! Maintenant, voyons si le récit fut à la hauteur de mes attentes...

En premier lieu, c'est la première fois que j'ose lire un récit après avoir vu l'adaptation cinématographique. C'est habituellement le contraire et je ne me souviens pas d'une seule fois où je suis sortie du cinéma avec satisfaction. Je suis toujours déçue, car à mon avis, les réalisateurs ont bien souvent de la difficulté à nous transmettre l'intensité des émotions vécues par les protagonistes ou bien à respecter le récit tel que rédigé par l'auteur.

Pour en revenir à Gatsby, je me dois spécifier que j'ai vraiment adoré le film. Le décor est tout simplement féérique et fantaisiste. Il y a surtout la demeure de Gatsby qui est vraiment magnifique, les costumes sont colorés à souhait, la musique, les voitures... en fait, tout m'a charmée. Nous ressentons bien les années folles où tout était permis ou presque.

En ce qui concerne le roman, je dois dire que d'avoir vu le film auparavant cela m'a grandement aidée à l'apprécier. Je pouvais voir les images telles que l'auteur les a décrites et elles me sont apparues plus grandioses que si j'avais simplement lu le bouquin.

Par contre, il y a certains paragraphes qui m'ont semblé quelque peu ennuyeux. Certaines descriptions ou bien la longueur des phrases étaient à mon sens superflu. Par exemple lorsque Nick énumère tous les gens qui ont assisté au moins une fois à une soirée donnée chez Gatsby. Quel ennui! Deux pages de noms...

Certains personnages me sont apparus quelque peu différents. Daisy est nettement plus superficielle dans le récit.

J'en ai ressenti un profond malaise, comme si la soirée tout entière n'avait été qu'un jeu d'illusionniste, destiné à me soutirer ma quote-part d'émotion.

Quant à Gatsby, j'ai senti que son aura de mystère était moins intense en lisant le bouquin. Probablement, en raison du fait que l'auteur nous donne des explications sur sa personnalité et son passé. Par conséquent, nous avons la chance d'en savoir un peu plus sur son personnage. Et c'est tout un personnage...

Que des gens, qui baissaient rarement la voix pour s'entretenir des choses de ce monde, la baissent d'instinct en parlant de lui, prouve à quel point le personnage se prêtait aux spéculations les plus romanesques.

Au final, je vous dirais que j'ai nettement préféré le film au livre, mais je ne regrette nullement de l'avoir lu. Maintenant, j'ai juste hâte de revoir le film pour voir si ma perception et mon appréciation seront différentes...

Ma note : 3.5/5

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Le bonheur est dans les boules

Septembre avant l'apocalypse

Maman a tort