Hamish Macbeth, tome 7 : Rira bien qui rira le dernier
Lorsqu'Andrew Trent convoque
sa famille dans son manoir écossais pour leur annoncer sa mort prochaine, rongé
par un cancer, c'est un canular, pour le plaisir de voir leurs têtes
effarées... Trent est un vieux et infatigable farceur, aux dons prémonitoires,
sans le savoir... Car quelques jours plus tard, tel l'arroseur arrosé, c'est
lui que l'on retrouve assassiné, et cette fois-ci, ce n'est pas une blague.
Hamish, fin limier, n'a pas la tâche facile : la famille du défunt refuse de
collaborer, plus occupée à éplucher le testament qu'à aider le policier à
trouver le coupable. Mais Hamish n'est pas homme à lâcher prise, et rira bien
qui rira le dernier dans ce drôle de drame...
Ce n’est pas seulement Hamish que j’avais le goût de retrouver en ouvrant ce bouquin, mais également la plume de M.C. Beaton. Pour moi, lire ces petits romans policiers, c’est avant tout pour le plaisir de me divertir sans avoir à me creuser les méninges. C’est léger et rafraîchissant.
Cette fois-ci, Andrew Trent s’est fait prendre à son propre jeu. Depuis bien longtemps déjà, il a pris l’habitude de jouer des tours quelque peu tordus à sa famille et son entourage. À un point tel qu’il n’a plus de visiteurs jusqu’au jour où il décide de les convoquer car il est sur le point de mourir.
Andrew
est riche et bien évidemment, ils désirent tous être présents sur son
testament. Les voilà donc qui accourent à Arrat House. Encore une fois, ils se
sont fait jouer un tour puisque le vieux Trent n’est pas malade du tout. La
neige tombe en rafale, impossible de quitter la résidence. Et Andrew prend plaisir à faire
et refaire de bien mauvais tours. Jusqu’au soir où il se fait faire un bien mauvais tour…
Vous n’êtes pas
jolis à voir, à rôder autour de ton père comme des vautours en attendant qu’il
veuille bien casser sa pipe!
Décidément, les aventures d’Hamish sont trop courtes. Ces petits romans se lisent trop rapidement! J’en aurais bien pris un peu plus.
Cette fois-ci, l’enquête commence relativement tôt. L’auteure a fait rapidement la mise en place du contexte et des personnages. J’ai vraiment apprécié cette structure et j’ai pu rapidement me plonger dans l’enquête avec Hamish.
Que ce soit la victime ou bien les membres de cette famille, ils sont tous détestables. Je n’ai pas réussi à m’attacher à aucun d’entre eux. Ils sont aveuglés par l’argent de ce vieux farceur. Et puis, ils semblent tous coupables à un moment ou un autre de l’enquête. À un point tel que l’on peut même se demander s’ils n’ont pas commis le meurtre collectivement!
Lors des tomes précédents, Hamish avait tendance à succomber au charme de certaines femmes entourant ses enquêtes. Cette fois-ci, ce ne fut pas le cas et je dois avouer que j’ai bien apprécié cet aspect. Il est resté concentré sur son enquête. Par contre, Blair est fidèle à lui-même, il est toujours aussi opportuniste et caractériel.
Bien évidemment Priscilla est venue se pointer le bout du nez. D’ailleurs, je trouve sa relation avec Hamish quelque peu frustrante. J’aimerais bien qu’ils se fixent ces deux-là! Ils passent leur temps à jouer au chaud et au froid.
Finalement, ce fut une enquête intéressante et j’ai bien aimé le petit clin d’œil que l’auteure a fait pour Hercule Poirot.
Ma note : 17/20
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