La maison des égarées
Après avoir lu plus de soixante-dix livres de la maison d’édition Belfond, au cours des quatre dernières années, je me suis découverte un attachement pour la collection Le Cercle. Chaque fois que j’ouvre un livre de cette collection, je suis certaine de passer un agréable moment de lecture.
Au cours de ce roman, nous faisons la connaissance de trois femmes, et ce, à deux époques différentes. Nous nous retrouvons donc au début du XXe siècle. Il y a Lizzie, cette jeune femme qui se retrouve en prison avec sa petite fille alors que toutes deux sont malades. Malgré que Lizzie soit mariée, elle fait partie de ces femmes considérées comme étant déchue en raison de son mode de vie.
Son histoire touche la corde sensible du geôlier. Du coup, il trouvera les bonnes personnes qui pourront leur venir en aide. Voilà pourquoi elles se retrouveront au foyer Berachah. Alors que Lizzie et Docie se porte mieux, voilà qu’une autre jeune fille arrive au foyer. Elle et son fils sont dans un état misérable. Malheureusement, le petit garçon ne survivra pas. Mattie trouvera du réconfort auprès de Lizzie et une profonde amitié naîtra entre elles.
Et puis, en date d’aujourd’hui,
il y a Cate. Cette bibliothécaire est tout simplement passionnée par l’histoire
du refuge Berachah. Tout a disparu au fil des ans, il ne reste plus que le
cimetière, des ruines et des documents. Elle tente de refaire le fil des événements
de deux jeunes femmes et ce n’est nul autre que Lizzie et Mattie. Mais à
vouloir connaître la vie des autres, peut-être faudrait-il que Cate décide de
mettre aussi de l’ordre dans la sienne!
Tout le monde mérite d’être sauvé,
mais tout le monde ne peut pas l’être.
Je n’ai pas eu la chance de lire Les couleurs de l’espoir, premier roman de Julie Kibler et qui a connu un franc succès. Ce fut donc une réelle découverte lorsque j’ai ouvert ce roman.
Je dois avouer que la structure du roman fut quelque peu perturbante. L’auteure alterne les chapitres entre les trois protagonistes, et ce, sur deux époques. Jusque-là tout allait bien. C’est au moment où l’on fait des retours dans le passé de Cate que j’ai eu quelques difficultés à m’adapter. Je trouvais que cela faisait un peu trop d’alternance dans les chapitres et je perdais un peu le fil.
Malgré que je ressente quelques difficultés, quant à la structure du roman, j’ai commencé à m’attacher à Cate. Il y avait une part d’ombre et de secrets dans son passé. Cela m’a attiré. Ce n’est qu’à la moitié du roman que j’ai complètement adhéré à l’intrigue, mais une fois que j’étais prise dans les filets de l’auteure, je ne pouvais plus arrêter ma lecture. Je désirais en savoir un peu plus sur cette protagoniste.
Et puis, Mattie a pris son envol loin du foyer de Berachah. C’est à ce moment-là que je me suis attachée à cette jeune femme. Sa détermination et son courage m’ont vraiment charmée. Quelle force de caractère! La vie n’était vraiment pas facile pour les femmes de cette époque. Quant à Lizzie, je n’ai pas réussi à adhérer à son personnage. En fait, sa personnalité ne m’a pas totalement charmée.
La religion prend une grande place dans le roman… peut-être un peu trop à mon goût. Bref, je me suis attachée à Cate et Mattie, mais ce fut plus difficile pour Lizzie et sa fille Docie. Finalement, j’ai apprécié certains éléments de ce roman, mais je ressors avec un avis en demi-teinte.
Ma
note : 15/20
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