Le pays au-delà des mers
Des meurtriers et autres déviants
exilés à l’autre bout du monde. C’était ainsi que les îles britanniques se débarrassaient
de leurs pires criminels.
J’apprécie énormément les romans historiques et d’autant plus lorsque j’ai la chance de découvrir un nouvel élément de notre passé. Cette fois-ci, j’ai eu la chance de me transporter de l’Angleterre vers la Tasmanie!
Quelques jours ont passé depuis que j’ai terminé la lecture de ce roman et pourtant les personnages sont encore bien ancrés en moi. Je repense à la détresse d’Évangéline, une gouvernante qui s’est retrouvée parmi des détenus alors qu’elle n’a posé aucun geste pour se retrouver dans cet enfer.
Les conditions de vie exécrables à la prison Newgate et sur le bateau, transportant les convics vers la Tasmanie, ont de quoi rendre n’importe qui à bout. L’adaptation qu’ont dû vivre nos protagonistes est incroyable. Je me suis surtout attachée à Évangéline, mais également à Hazel.
Au-delà de la vie de ces deux femmes emprisonnées, nous suivons également Mathinna, une enfant aborigène dont un riche couple a décidé d’adopter. De quel droit ces Anglais se permettaient-ils de retirer ainsi les enfants à leur famille, à leur clan? J’étais révoltée en lisant ces passages!
C’est le deuxième roman que je lis de cette auteure et je ne le regrette pas. Elle a une jolie plume, les chapitres sont courts et cela donne une belle dynamique. De plus, le roman est scindé entre les divers protagonistes et les faits historiques sont bien décrits… au point qu’il nous est facile d’imaginer le tout. Ce fut vraiment un excellent roman!
Ma
note : 18/20
Je remercie chaleureusement la maison d'édition Belfond pour ce roman!
Ce roman fut une lecture commune avec LaBibliojoe, vous pouvez lire sa chronique en cliquant sur le lien suivant : Le pays au-delà des mers
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