Le pays au-delà des mers

 


Titre : Le pays au-delà des mers
Auteur : Christina Baker Kline
Genre littéraire : Historique
Année de parution : 2022
Éditeur : Belfond
ISBN : 978-2714494672
Nombre de pages : 328 pages 

Pour avoir naïvement cru aux promesses d’amour de son employeur, Evangeline, jeune gouvernante anglaise, a été accusée de vol et condamnée à la déportation. Sur le navire qui l’emmène en terre australe, elle pense à ce que sera sa vie dans le « pays au-delà des mers », qu’on dit si inhospitalier, peuplé d’indigènes et de renégats. Elle pense aussi à l’enfant qu’elle porte : saura-t-elle le protéger ? Pourra-t-elle s’appuyer sur la débrouillarde Hazel avec qui elle a noué une forte amitié lors de la traversée ?
Au même moment, sur l’île Flinders, au large de l’Australie, Mathinna, une orpheline aborigène, est elle aussi retenue prisonnière. Arrachée à sa tribu, la petite a été adoptée par le gouverneur et son épouse, qui entendent bien la civiliser à tout prix.
Ces trois femmes l’ignorent encore, mais leur sort est inextricablement lié. Sur ces terres soumises à la folie des hommes, elles auront besoin de toutes leurs forces, de tout leur courage pour survivre et se frayer un chemin vers la liberté.

 

Des meurtriers et autres déviants exilés à l’autre bout du monde. C’était ainsi que les îles britanniques se débarrassaient de leurs pires criminels.

 

J’apprécie énormément les romans historiques et d’autant plus lorsque j’ai la chance de découvrir un nouvel élément de notre passé. Cette fois-ci, j’ai eu la chance de me transporter de l’Angleterre vers la Tasmanie!

Quelques jours ont passé depuis que j’ai terminé la lecture de ce roman et pourtant les personnages sont encore bien ancrés en moi. Je repense à la détresse d’Évangéline, une gouvernante qui s’est retrouvée parmi des détenus alors qu’elle n’a posé aucun geste pour se retrouver dans cet enfer.

Les conditions de vie exécrables à la prison Newgate et sur le bateau, transportant les convics vers la Tasmanie, ont de quoi rendre n’importe qui à bout. L’adaptation qu’ont dû vivre nos protagonistes est incroyable. Je me suis surtout attachée à Évangéline, mais également à Hazel.

Au-delà de la vie de ces deux femmes emprisonnées, nous suivons également Mathinna, une enfant aborigène dont un riche couple a décidé d’adopter. De quel droit ces Anglais se permettaient-ils de retirer ainsi les enfants à leur famille, à leur clan? J’étais révoltée en lisant ces passages!

C’est le deuxième roman que je lis de cette auteure et je ne le regrette pas. Elle a une jolie plume, les chapitres sont courts et cela donne une belle dynamique. De plus, le roman est scindé entre les divers protagonistes et les faits historiques sont bien décrits… au point qu’il nous est facile d’imaginer le tout. Ce fut vraiment un excellent roman!

Ma note : 18/20

Je remercie chaleureusement la maison d'édition Belfond pour ce roman!


Ce roman fut une lecture commune avec LaBibliojoe, vous pouvez lire sa chronique en cliquant sur le lien suivant : Le pays au-delà des mers


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