Le Dimanche du souvenir
Cela fait maintenant plus de six ans que j’ai la chance d’avoir la maison d’édition Belfond comme partenaire de mon blogue et je me sens très privilégiée. Au cours de toutes ces années, j’ai très peu lu de romans que je n’ai pas appréciés. D’ailleurs, je n’ai aucun souvenir d’un roman qui m’a réellement déçue. Je me sens donc bien mal à l’aise de vous parler de ce dernier roman que j’ai lu car je ressors avec un avis mitigé.
En premier lieu, je tiens
à mentionner que l’auteur a une jolie plume. Certains passages sont venus me
toucher et d’autres, j’ai pu ressentir les émotions des divers protagonistes.
Et puis, une phrase apparaît et je devais parfois m’arrêter pour y réfléchir
tant la profondeur était présente.
Même ce moment où j’écris, où je fais
courir mon stylo sur la page de mon carnet, se teinte d’un million de nuances. Le
présent dans lequel nous croyons vivre n’est jamais «présent». La lumière que
nous admirons quand nous assistons au coucher du soleil remonte en fait à huit
minutes dans le passé.
En lisant ce roman, j’ai eu l’impression de lire deux romans complètement différents. Je n’ai pas trop saisi comment nous sommes passés d’un protagoniste à un autre, et ce, jusqu’à la fin. Je suis peut-être passée à côté d’une phrase, d’un élément quelconque qui m’a fait perdre le fil de ma lecture. C’est fort possible.
Au début, nous suivons le vécu d’un jeune homme qui est devenu épileptique à la suite d’un attentat. Nous suivons donc son quotidien, sa vie monotone. Le vécu de ce jeune homme est morne et presque sans joie, sans vie réellement captivante. Cela a créé des longueurs dans le récit.
Et puis, à un moment donné, l’auteur change de protagoniste. Ce jeune homme, Brendan, est tout à fait commun, comme tant d’autres hommes en Irlande. Jusqu’au jour où il rencontre Sarah, se marie et ont une petite fille. Et puis, tout à coup arrive son frère Joe et Brendan décide d’embarquer dans la résistance.
A plusieurs reprises, l’auteur nous donne quelques précisions sur les événements qui sont survenus en Irlande, à une certaine époque où la vie était loin d’être sécuritaire, même à la maison. La grève de la faim de certains membres de la résistance, les attentats, le peuple qui perd espoir bref, c’est tout un pan de l’histoire de ce pays qui nous est transmis en de bref aperçus.
Ce qui m’a fait décrocher
de ce roman, ce sont les longueurs qui surviennent, surtout en première partie
ainsi que le manque de lien véritable entre les deux protagonistes. J’ai dû
attendre les dernières pages pour voir le mince lien entre ces deux hommes et
cela ne m’a pas complètement convaincu. Peut-être que je suis carrément passée
à côté d’un élément vraiment important, c’est du moins ce que je pense car
sincèrement, je ne suis pas certaine d’avoir tout saisi. Et je trouve cela bien
dommage car j’adore lire des romans qui parlent de mon pays d’origine, mais là…
je n’y ai pas trouvé autant de plaisir qu’à l’habitude!
Je remercie chaleureusement la maison d'édition qui m'a offert ce roman!
Ce roman fut une lecture commune avec mon amie Joannie du blogue LaBibliojoe, vous pouvez lire sa chronique en cliquant sur le lien suivant : Le dimanche du souvenir
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