Kay Scarpetta, tome 2 : Mémoires mortes


Titre : Mémoires mortes
Auteur : Patricia Cornwell
Série : Kay Scarpetta, tome 2
Genre littéraire : Policier
Année de parution : 2005
Éditeur : Le Livre de Poche
ISBN : 978-2253114130
Nombre de pages : 472 pages

Beryl Madison, romancière à succès, a fui l'homme qui la harcèle depuis des mois pour se terrer à Key West. Le manque d'argent la contraint à rentrer à Richmond, le temps qui lui est nécessaire pour vendre sa maison. Juste assez de temps pour ouvrir sa porte, juste assez de temps pour se faire violer et égorger. Kay Scarpetta est perturbée : des témoignages incohérents, des rencontres déplaisantes troublent ses recherches. Au fond, elle le sait, ni son ancien amant, qui resurgit sous un bien piètre prétexte, ni cet homme de main qu'elle surprend fouillant dans les bureaux de la morgue, ne la mettront sur la bonne piste. En revanche, cette multitude de fibres étranges qu'elle découvre sur le corps ensanglanté de Beryl est cruciale. Des fibres si inhabituelles qu'elle aura du mal à percer leur mystère, mais Kay Scarpetta s'emploie à les faire parler.

Malgré le fait que je n’ai pas réussi à adhérer complètement au premier tome de cette saga, j’ai tout de même décidé de donner une seconde chance à l’auteure.

Une jeune femme est partie se cacher à Key West car elle se sent menacée. En fait, elle est terrorisée. Sur un coup de tête, elle a décidé de s’éloigner le temps de prendre du recul, mais surtout pour lui permettre de terminer la rédaction de son nouveau livre.

Mais voilà que l’homme qui la poursuit vient de la retrouver. Malgré sa peur, elle décide de rentrer à la maison. Quelques heures à peine après son retour à Richmond, Beryl est retrouvée morte. Elle fut sauvagement assassinée.

Non seulement Kay devra enquêter avec Marino pour trouver son meurtrier, mais également il lui faut absolument retrouver le manuscrit disparu. Est-ce que les menaces que Beryl a reçues sont en lien avec l’autobiographie qu’elle était en train d’écrire? Et pourquoi son agent désire tant mettre la main sur ce manuscrit?

Mais pourquoi lui avait-elle permis de pénétrer chez elle?

Je suis vraiment heureuse d’avoir persévéré avec cette saga. Ce n’est pas le coup de cœur, mais j’ai senti une nette amélioration au cours de ce deuxième tome.

L’intrigue est mieux ficelée. Je me suis laissé prendre au jeu de vouloir démasquer le meurtrier. Et je dois malheureusement avouer que j’y suis parvenue en même temps que Kay et Marino. Tout au long de ma lecture, je ne voyais pas les liens qui pouvaient y avoir entre tous les personnages et les événements. Ce n’est qu’à la fin que l’on peut réellement saisir l'élément déclencheur qui a poussé le meurtrier à s'en prendre à Beryl.

Cela fait près de trente ans que ce roman fut écrit, mais cela n’explique vraiment pas la personnalité de Marino. Sérieusement, plus d’une fois j’ai eu le goût de fermer mon livre en lisant les remarques de ce policier. Il m’enrage tout simplement. Il mériterait une jolie paire de baffes!

Avec ce deuxième tome, je commence à adhérer au personnage de Kay. Malgré les fonctions qu’elle occupe, elle est humaine et empathique. J’ai senti une certaine vulnérabilité qui émane d’elle. J’ai vraiment l’impression que je pourrais tomber sous le charme de cette héroïne.

Un élément qui me surprend et dont je suis incapable de ne pas mentionner, c’est le nombre faramineux de cigarettes que Kay et Marino. Ce sont de petits éléments comme celui-ci qui me fait prendre conscience que les années passent…

Finalement, je vais poursuivre cette saga puisque ce deuxième tome était plus intéressant que le premier. Ce n’est pas encore une saga chouchou, mais j’ai espoir que le meilleur est à venir.

Ma note : 15/20


Vous pouvez lire ma chronique du premier tome en cliquant sur le lien suivant : Postmortem

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Le bonheur est dans les boules

Septembre avant l'apocalypse

Maman a tort