Le jour des cendres


Titre : Le jour des cendres
Auteur : Jean-Christophe Grangé
Genre littéraire : Thriller
Année de parution : 2020
Éditeur : Albin Michel
ISBN : 978-2226439420
Nombre de pages : 366 pages

Pierre Niémans, de l'office central des crimes de sang, et son adjointe Ivana Bogdanovitch sont envoyés en Alsace pour une nouvelle enquête. Un homicide a eu lieu au sein d'une communauté religieuse qui vit, sur le modèle des anabaptistes, de ses exploitations agricoles, et notamment de son prestigieux vignoble. Le corps d'un des principaux responsables a été retrouvé sous les décombres d'une église en pleine réfection. Tout porte à croire qu'il s'agit d'un meurtre. Cependant l'autopsie a été pratiquée à la va-vite, l'église n'a pas été mise sous scellés et une fresque importante a disparu. Mais où trouver le coupable ? Est-ce une vengeance, un règlement de compte, ou la dissimulation d'un terrifiant secret ?


Après une déception lors de ma lecture avec son dernier roman La dernière chasse, j’ai ouvert ce roman-ci avec appréhension…

En Alsace, c’est le temps des vendanges et le temps est compté pour le Domaine. Il ne reste que quelques jours pour la récolte, mais voilà que Samuel est retrouvé mort au sein de la chapelle qui était en réfection. Est-ce qu’il s’agit d’un banal accident ou bien d’un meurtre?

Ivana s’est infiltrée au sein de cette communauté fermée afin de pouvoir obtenir des preuves. Pierre Niémans, quant à lui, est responsable de l’enquête. Tout comme pour les vendanges, son temps est compté pour résoudre l’énigme. En fait, le procureur ne lui accorde que quelques jours pour fermer le dossier.

Comme à son habitude, Niémans aime bien bousculer les gens, mais cela ne se fera pas sans heurts. Obtenir des renseignements des Émissaires du Domaine est pratiquement impossible et les habitants autour du Domaine n’osent pas croire qu’ils puissent être dangereux. Ils ont toujours vu cette communauté agir sans violence. Et puis, qui oserait intervenir pendant les vendanges? Eh bien, c’est mal connaître Niémans!

Non, mais je vous répète, ils vivent en autarcie. Impossible de savoir ce qui se passe au-delà des clôtures. Mais franchement, leur vie a l’air paisible et ordonnée.

Je suis bien heureuse d’avoir renoué avec la plume de cet auteur. Habituellement après avoir eu une déception, mes attentes sont revues à la baisse et j'ai tendance à attendre bien longtemps avant d'oser ouvrir à nouveau un bouquin de l'auteur en question. Avec Jean-Christophe Grangé, ce n’est assurément pas le cas puisque je sais à quel point il peut écrire des récits addictifs et mémorables!

Sans que Le jour des cendres soit l’un des meilleurs romans que l’auteur ait pu écrire, il n’en reste pas moins que je l’ai presque lu d’une traite. La toile de fond est particulièrement intéressante. Il y a beaucoup de rythme et tout de même quelques rebondissements. J’aime bien lire ce type de thrillers où les actions sont basées sur de telles croyances. Malgré que je trouve cela intéressant, il n’en reste pas moins que personnellement, je n’adhère pas du tout à leur schème de pensées.

Je dois avouer que j’ai ragé plus d’une fois sur le personnage de Niémans. J’ai de la difficulté avec sa personnalité. Ce n’est pas son côté sombre qui me perturbe, mais plutôt la façon dont il traite les gens autour de lui. Il me donne l’impression de ne respecter personne. Malgré tout, il est difficile de lui reprocher tout cela étant donné qu’il mène ses enquêtes jusqu’au bout. D’ailleurs, heureusement qu’il y a Ivana à ses côtés! Seul, il n’y serait pas parvenu.

Finalement, ce fut une lecture captivante et fort agréable. Heureusement que j’ai donné une seconde chance à l’auteur pour me séduire à nouveau car avec La dernière chasse, c’était presque la catastrophe. Espérons qu’il gardera cette créativité pour le prochain roman!

Ma note : 17/20


Je remercie chaleureusement la maison d'édition Albin Michel pour ce roman!


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