Regarder le noir


Titre : Regarder le noir
Auteur : Collectif
Genre littéraire : Nouvelle/Thriller
Année de parution : 2020
Éditeur : Belfond
ISBN : 978-2714493453
Nombre de pages : 288 pages

Douze auteurs prestigieux de noir sont ici réunis et, si chacun a son mode opératoire, le mot d'ordre est le même pour tous : que l'on ouvre grand les yeux au fil de récits qui jouent avec les différentes interprétations de la vision.
Dans ces nouvelles, ils ont donné libre cours à leur noire imagination pour créer une atmosphère, des personnages inoubliables et une tension qui vous happeront dès les premiers mots... et jusqu'à la chute. Electrique et surprenant, ce recueil renferme onze expériences exceptionnelles de lecture.
N'ayez pas froid aux yeux, venez Regarder le noir.

L’an passé, j’ai eu la chance de pouvoir lire le premier recueil de nouvelles, Écouter le noir, et dont l’instigateur de cette idée revient à Yvan Fauth. J’avais fait la découverte de certains auteurs vraiment intéressants. Donc cette année, lorsque j’ai vu que Belfond récidivait à nouveau l’expérience et toujours sous la direction d’Yvan Fauth, mais cette fois-ci en utilisant la vue au lieu de l’ouïe, ma curiosité fut piquée.

Encore une fois, j’ai eu la chance de découvrir de nouveaux auteurs dont certains de leurs romans se trouvent déjà dans ma pile à lire. Il est certain que je les sortirai pour les lire prochainement afin de découvrir leur talent sous un autre angle. Écrire une nouvelle versus un roman, il y a une telle différence! Pour ma part, si un auteur réussit à me charmer au sein de quelques pages à peine, il est fort à parier qu’il réussira à nouveau.

Au sein de ce présent recueil, trois nouvelles ont principalement retenu mon attention. En premier lieu, il y a la nouvelle Regarder les voitures s’envoler d’Olivier Norek. J’avais déjà découvert sa plume l’an passé en lisant une autre nouvelle de l’auteur. En lisant celle-ci, je confirme que cet auteur a un talent fou, mais surtout qu’il réussit à captiver le lecteur en peu de mots. Regarder les voitures s’envoler est une nouvelle surprenante tant par la noirceur du protagoniste que par le twist de la fin. J’en suis restée tellement surprise. Vraiment, j’étais loin de m’attendre à cela!

Depuis plus d’un an qu’il y a le grand succès de R.J. Ellory, Seul le silence, qui sommeille dans ma bibliothèque et que je n’ose ouvrir car j’ai peur d’être déçue. C’est souvent ce qui m’arrive avec les best-sellers. Bref, j’étais bien heureuse de pouvoir découvrir sa plume au sein de ce recueil. J’ai rapidement adhéré à sa nouvelle Private eye. Ce journaliste d’investigation, dont sa perception – son regard – ne voit plus que les éléments en lien avec sa paranoïa, a su me tenir en haleine du début jusqu’à la fin. Et malgré une finale qui ne m’a pas totalement surprise, il n’en reste pas moins que cette nouvelle m’a donné le goût de lire son roman. Une nouvelle sous un angle psychologique qui fut bien intéressante.

Je ne pouvais passer sous silence la dernière nouvelle de ce recueil. Tout comme lors du premier recueil, Barbara Abel et Karien Giebel ont unis leurs créativités pour rédiger une autre nouvelle. Encore une fois, elles ont su exploiter le sujet avec brio. Cette nouvelle est peu plus longue que les autres et pourtant j’en aurais bien pris un peu plus. Non seulement j’ai adhéré rapidement et j’étais curieuse d’en apprendre un peu plus sur ce qui était arrivé à cette protagoniste, mais en plus je ressentais une certaine tension en lisant cette nouvelle. Je ne sais pas comment elles font pour réussir à rédiger une nouvelle aussi captivante, mais chaque fois elles réussissent à me surprendre. Assurément, Darkness est la nouvelle qui m’a le plus charmé. Elle clôture le recueil à merveille.

Certaines nouvelles m’ont fait découvrir de nouveaux auteurs, d’autres ont su me confirmer le talent incroyable qu'ils détiennent, mais il y a un élément dont je suis certaine… j’ose espérer qu’Yvan Fauth reviendra l’an prochain avec un nouveau recueil!

Ma note : 17/20

Je remercie chaleureusement la maison d'édition Belfond qui m'a permis de lire ce recueil!


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