Du côté des Laurentides, tome 3 : La maison du docteur


Titre : La maison du docteur
Auteur : Louise Tremblay D’Essiambre
Série : Du côté des Laurentides, tome 3
Genre littéraire : Historique
Année de parution : 2020
Éditeur : Guy Saint-Jean
ISBN : 978-2897589554
Nombre de pages : 398 pages

Après la tragédie qui a ébranlé le village et causé le décès de Bérangère, Agnès tâche de reprendre les rênes de sa vie. Sa correspondance avec Marion lui procure un soutien inestimable et lui permet de garder contact avec la vie au manoir et avec son amie qui, enfin, semble envisager l’avenir avec espoir.
Chez les Théberge, par contre, les tensions s’amplifient. Persuadés que Jérémie a causé l’incendie, les habitants s’en prennent à lui tandis que les proches du jeune homme tentent de le protéger; Juliana, de son côté, combat toujours un mal-être profond qui inquiète de plus en plus son entourage. Arrivera-t-elle à vaincre ses démons une fois pour toutes?
En attente d’une décision gouvernementale qui scellera leur avenir, Fulbert entame des démarches pour se rapprocher de sa belle, à Saint-Clément. Agnès et lui pourront-ils enfin s’unir pour la vie et s’installer au village? Si seulement la carrière de la jeune fiancée ne reposait pas entre les mains de fonctionnaires et de lois si rigides…
Savourez la conclusion émouvante d’une série aussi magnifique que son décor laurentien où l’amitié, l’entraide, la résilience et l’amour permettent de surmonter les mauvais coups du destin tout autant que d’apprécier petits et grands bonheurs. Un autre chef-d’œuvre de Louise Tremblay d’Essiambre!

Lors du tome précédent, Louise Tremblay D’Essiambre m’a surprise en nous laissant sur une finale tragique. Je suis restée avec plusieurs questions. Qu’allait-il survenir au cours de ce troisième et dernier tome?

La petite école rouge ayant passé au feu, les enfants n’ont plus d’école et d’institutrice, mais ce qui retient l’attention au village, c’est surtout Jérémie. Bien évidemment, plusieurs villageois ont remarqué les yeux et le sourire de ce dernier lorsque l’école était en feu. Et ce n’est plus un secret pour personne que Jérémie adore le feu. Serait-ce possible que ce soit lui qui ait mis le feu à la petite école?

C’est une question que tous et chacun se pose. Que ce soit ses parents ou bien Agnès, un doute subsiste. Il n’y a qu’une personne qui pourrait peut-être en savoir un peu plus et c’est sa sœur Juliana. Cette dernière habite maintenant à Montréal. Alors qu’à son arrivée, elle était joyeuse et mangeait à sa faim, tout a changé depuis qu’elle a appris que Jérémie est peut-être responsable de l’incendie. Indirectement, elle prend le blâme pour cet incendie. Est-ce que la famille Lafrance et Agnès viendront à bout d’aider Juliana?

Et dire qu’elle avait cru, en arrivant chez les Fortin, que le cauchemar était enfin derrière elle!
De toute évidence, il n’en était rien.

Au cours de cette saga, Louise Tremblay D’Essiambre a abordé plusieurs sujets sensibles autour de ses personnages. Il y a bien évidemment eu Jérémie avec sa différence, mais également Juliana qui vivait avec un terrible sentiment de culpabilité qui l’a mené à un niveau profond de noirceur. Chaque fois que l’auteure a su intégrer ces sujets au sein de son récit, elle l’a fait avec justesse et délicatesse.

Et ce que j’ai réellement apprécié, c’était la réaction des personnages face à tous les événements qui sont survenus. Que ce soit au cours de cette saga ou bien des autres qui ont précédé, les personnages sont restés authentiques, intègres et surtout, ils abordaient les situations problématiques sans jugement.

Que ce soit Félicité, Lauréanne ou bien Agnès, elles désiraient, avant tout, trouver une solution. J’ai donc senti beaucoup d’espoir autour de tous ses personnages. Ce qui rend la lecture vraiment agréable et inspirante. Malgré tout, j’ai ressenti quelques craintes. Ce n’est pas tous les villageois qui pensent de cette façon!

J’ai également apprécié la personnalité de tous ces personnages féminins que l’on rencontre au cours de cette saga. Malgré que l’intrigue se situe au début des années 30, il n’en reste pas moins que l’on sent un petit vent de féminisme dans l’air. Ces femmes ont du caractère et sont très déterminées!

Je ne pouvais passer sous silence la relation d’amitié entre Marion et Agnès. Leurs échanges épistolaires ajoutent un petit quelque chose de bien agréable au roman. Malgré la distance, j’ai pu ressentir qu’elles se soutenaient l’une et l’autre.

En ce qui concerne l’intrigue, l’auteure a su faire vibrer ma petite corde sensible et je l’avoue, il y a eu quelques moments où j’avais les larmes aux yeux. Ce dernier tome clos parfaitement cette merveilleuse saga. J’ai l’impression que les personnages resteront gravés dans ma mémoire. 

Ma note : 19/20


Je remercie chaleureusement la maison d'édition Guy Saint-Jean pour ce roman!


Vous pouvez lire ma chronique du tome précédent : L'école du village

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