Chambres noires

 


Titre : Chambres noires
Auteur : Karine Giebel
Genre littéraire : Nouvelles
Année de parution : 2020
Éditeur : Belfond
ISBN : 978-2714494252
Nombre de pages : 272 pages
 
Après D’ombre et de silence, Karine Giebel offre un nouveau recueil de textes noirs, humains, bouleversants et engagés.
Il y a des soupirs, des souvenirs et des sourires.
Il y a ces jours sans fin et ces nuits sans chaleur. Cette sensation d’être sale, d’être rien, moins que rien.
Ces dangers qu’on n’a pas vus venir, ces risques qu’on n’a pas osé prendre. Ces tentations auxquelles on n’a pas eu la force de résister.
Il y a ces mauvais héritages, ces mauvais choix, mauvaises pentes, mauvais départs.
Il y a ce manque de chance.
Il y a cette colère, ce dégoût.
Il y a…
Des fois où on préférerait être mort.


La première fois que j’ai eu la chance de lire un bouquin de Karine Giebel, c’était grâce à la maison d’édition Belfond qui m’avait offert le recueil D’ombre et de silence. Je suis immédiatement tombée sous le charme de sa plume et au fil de mes découvertes, je ne me lasse pas de lire cette auteure. D’ailleurs, j’ai eu un immense coup de cœur pour son roman Toutes blessent, la dernière tue. Peut-être que c’est la raison pour laquelle mes attentes sont si élevées quant à cette auteure!

Au cours de ce nouveau recueil, l’auteure aborde plusieurs sujets et elle le fait, comme à son habitude, avec une vision réaliste, mais également bien sombre!

Deux nouvelles ont particulièrement retenu mon attention et que je vous conseille fortement de découvrir.

Le vieux fusil
Au cours de cette nouvelle, Martin est kidnappé par deux ravisseurs. Ces derniers décident de lui faire un procès qui, selon eux, sera plus équitable et juste que celui qu’il aurait eu par le passé. La sentence est tombée!
Je ne vous en dirai pas plus, il faut lire la nouvelle pour savoir de quoi il est question. L’auteure a réussi à me faire détester Martin. Quant à l’intrigue, elle a créé un réel suspense, malgré le peu de pages que contient cette nouvelle. Et pour y parvenir, elle nous dévoile les éléments au compte-gouttes. D’ailleurs, ce fut une réelle surprise de découvrir la raison de ce kidnapping. Et je n’ai pas vu venir le dénouement! 

Au revoir les enfants
Entre le moment présent et la Seconde Guerre mondiale, tel est le contexte qu’il y a au sein de cette nouvelle. Yvonne habite un centre pour personnes âgés en perte d’autonomie. Elle voudrait écrire ses mémoires avant de mourir, mais voilà le temps risque de lui manquer…
Cette nouvelle m’a profondément émue. Elle ne ressemble pas du tout à ce que j’ai pu lire de cette auteure jusqu’à maintenant. Elle a l’habitude d’écrire des textes si noirs, mais au cours de celui-ci, j’ai ressenti beaucoup de lumière malgré la mort qui rôde autour de cette protagoniste. Une force et une grandeur d’âme qui tombait à point au sein de ce petit recueil.

Je ressors de cette lecture avec une certaine ambivalence quant à mon appréciation. Contrairement à D’ombre et de silence que j’avais bien apprécié, ce recueil-ci m’a paru un peu en dents de scie. Certaines nouvelles ne m’ont pas totalement charmé alors que pour d’autres, comme celles-ci présentées dans cette chronique, j’ai tout simplement adoré. N’empêche que je ne regrette pas du tout ce moment de lecture car c’est toujours un réel plaisir de lire la plume de cette auteure!

Ma note : 16/20

Je remercie la maison d'édition Belfond qui m'a offert ce recueil de nouvelles!



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