Place des Érables, tome 1 : Quincaillerie J.A. Picard & fils

 


Titre : Quincaillerie J.A. Picard & fils
Auteur : Louise Tremblay D’Essiambre
Série : Place des Érables, tome 1
Genre littéraire : Historique
Année de parution : 2021
Éditeur : Guy Saint-Jean
ISBN : 978-2898270956
Nombre de pages : 415 pages 

Dans les années 1960, autour de la Place des Érables, des commerces comme le casse-croûte de madame Rita, la pharmacie de Valentin Lamoureux et la quincaillerie Picard sont emblématiques d’une vie de quartier typiquement montréalaise.
Le commerce des Picard, quincaillers de père en fils, siège à la même adresse depuis toujours. L’aïeul, Joseph-Alfred, est un grand-père à l’érudition surprenante et souvent déconcertante tandis que son fils Joseph-Armand, J.A. pour les intimes, est un génie des chiffres malgré une naïveté singulière.
À dix ans, le jeune Joseph-Arthur sait déjà qu’il ne prendra jamais la relève du commerce. Entre le savoir et l’annoncer, il y a cependant un monde… Le garçon tente de retarder le moment où il dévoilera ses intentions, car son grand-père, surtout, en sera blessé. Qu’en pensera d’ailleurs sa mère, Léonie, qui gouverne affectueusement – quoique de manière un brin contrôlante – ces trois générations de Picard?
En attendant, Joseph-Arthur tâchera de se couler une jeunesse heureuse tant à l’école qu’à travers les balades à vélo et les jeux avec les copains, dont Daniel, son meilleur ami et la jolie Anna qui, fraîchement arrivée de son Italie natale, prendra une place privilégiée dans l’univers du garçon. Le jeune homme qu’il devient tirera aussi de son grand-père de précieuses leçons de vie…


Déjà ma quatrième saga que je débute de cette auteure et c’est toujours un réel plaisir que de me plonger au sein de ses romans. J’avais bien hâte de faire la connaissance de la famille Picard!

Cette fois-ci, l’auteure nous plonge au sein d’une époque que j’apprécie énormément, soit celle des années 60. La famille Picard habite au-dessus de leur commerce, une petite quincaillerie de quartier, se situant dans le grand Montréal.

Mais qui est J.A. Picard? Au sein de cette famille, il y a trois générations de J.A. Picard. Joseph-Alfred est nul autre que le grand-père de Joseph-Arthur. Et puis, il y a bien évidemment le père d’Arthur, Joseph-Armand. Trois générations sous le même toit, mais il ne faudrait pas oublier, Léonie, la mère d’Arthur! En fait, il serait assez difficile de l’oublier puisqu’elle surveille de près son petit Arthur.

Depuis qu’Arthur a dix ans, son père a décidé qu’il était maintenant assez vieux pour venir travailler à la quincaillerie et ainsi apprendre le métier. C’est une vraie torture pour notre héros. Il sait déjà qu’il ne passera pas sa vie à vendre des clous, mais il n’ose pas encore le dire tout haut. Il passe plutôt ses soirées à écrire dans ses cahiers et à lire des Bob Morane. Comment fera-t-il son petit bonhomme de chemin sans décevoir son père et son grand-père?

 

Pour lui, l’école était une bénédiction dans sa vie, un soulagement, une éclaircie, un repos bien mérité. Non seulement parce que le jeune garçon aimait beaucoup apprendre et que les devoirs n’étaient jamais une grosse corvée pour lui, mais surtout parce que, du lundi au vendredi, l’école lui évitait d’avoir à suivre son père à la quincaillerie, et à ses yeux, cela valait une petite fortune.

 

Non mais quel plaisir que de retrouver la plume de Louise Tremblay D’Essiambre! Il y a très peu d’auteurs qui réussissent à me faire sourire aussi souvent pendant ma lecture. Chaque fois que j’ouvre un livre de cette auteure, je me laisse porter par les mots et je plonge directement au sein de son univers.

Sa plume fluide et dynamique permet de vraiment bien profiter de notre lecture. Encore une fois, je n’ai pas vu les pages défiler tellement la lecture était agréable. Et puis, j’aime bien les descriptions que nous donne l’auteure. Cela me permet de vraiment apprécier l’époque, un peu comme si j’y étais. De plus, j’ai bien aimé les débuts de chapitres où l’auteure nous fait découvrir les paroles de certaines chansons reliées à cette époque.

Je ne suis pas réellement surprise d’être tombée sous le charme d’Arthur. C’est toujours le cas avec les romans de cette auteure. Comme à son habitude, elle a su créer des personnages vraiment attachants. Arthur a un cœur immense et l’on ne peut faire autrement que de sourire face à ses répliques.

Et que dire de son grand-père? Il n’y en a pas deux comme lui. Dans les notes à la fin du roman, l’auteure fait le lien entre Félicité et Joseph-Alfred. Effectivement, ce grand-père est vraiment l’homme de la situation. Il réussit toujours à trouver la solution pour faire plaisir à son monde. Que fera la famille Picard lorsqu’il ne sera plus là? D’ailleurs, la lecture d’une certaine lettre fut très touchante… je ne vous en dis pas plus, faudra lire le roman pour en apprendre un peu plus!

Ce roman m’a fait un bien immense, surtout en cette période un peu morose. Et maintenant, je suis plus qu’impatiente de découvrir la suite. Qu’adviendra-t-il de notre héros?

Ma note : 19/20

Je remercie chaleureusement la maison d'édition Guy Saint-Jean qui m'a offert ce roman!




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