Place des Érables, tome 1 : Quincaillerie J.A. Picard & fils
Déjà ma quatrième saga que je débute de cette auteure et c’est toujours un réel plaisir que de me plonger au sein de ses romans. J’avais bien hâte de faire la connaissance de la famille Picard!
Cette fois-ci, l’auteure nous plonge au sein d’une époque que j’apprécie énormément, soit celle des années 60. La famille Picard habite au-dessus de leur commerce, une petite quincaillerie de quartier, se situant dans le grand Montréal.
Mais qui est J.A. Picard? Au sein de cette famille, il y a trois générations de J.A. Picard. Joseph-Alfred est nul autre que le grand-père de Joseph-Arthur. Et puis, il y a bien évidemment le père d’Arthur, Joseph-Armand. Trois générations sous le même toit, mais il ne faudrait pas oublier, Léonie, la mère d’Arthur! En fait, il serait assez difficile de l’oublier puisqu’elle surveille de près son petit Arthur.
Depuis qu’Arthur a dix
ans, son père a décidé qu’il était maintenant assez vieux pour venir travailler
à la quincaillerie et ainsi apprendre le métier. C’est une vraie torture pour
notre héros. Il sait déjà qu’il ne passera pas sa vie à vendre des clous, mais
il n’ose pas encore le dire tout haut. Il passe plutôt ses soirées à écrire
dans ses cahiers et à lire des Bob Morane. Comment fera-t-il son petit bonhomme
de chemin sans décevoir son père et son grand-père?
Pour lui, l’école était une
bénédiction dans sa vie, un soulagement, une éclaircie, un repos bien mérité.
Non seulement parce que le jeune garçon aimait beaucoup apprendre et que les
devoirs n’étaient jamais une grosse corvée pour lui, mais surtout parce que, du
lundi au vendredi, l’école lui évitait d’avoir à suivre son père à la
quincaillerie, et à ses yeux, cela valait une petite fortune.
Non mais quel plaisir que de retrouver la plume de Louise Tremblay D’Essiambre! Il y a très peu d’auteurs qui réussissent à me faire sourire aussi souvent pendant ma lecture. Chaque fois que j’ouvre un livre de cette auteure, je me laisse porter par les mots et je plonge directement au sein de son univers.
Sa plume fluide et dynamique permet de vraiment bien profiter de notre lecture. Encore une fois, je n’ai pas vu les pages défiler tellement la lecture était agréable. Et puis, j’aime bien les descriptions que nous donne l’auteure. Cela me permet de vraiment apprécier l’époque, un peu comme si j’y étais. De plus, j’ai bien aimé les débuts de chapitres où l’auteure nous fait découvrir les paroles de certaines chansons reliées à cette époque.
Je ne suis pas réellement surprise d’être tombée sous le charme d’Arthur. C’est toujours le cas avec les romans de cette auteure. Comme à son habitude, elle a su créer des personnages vraiment attachants. Arthur a un cœur immense et l’on ne peut faire autrement que de sourire face à ses répliques.
Et que dire de son grand-père? Il n’y en a pas deux comme lui. Dans les notes à la fin du roman, l’auteure fait le lien entre Félicité et Joseph-Alfred. Effectivement, ce grand-père est vraiment l’homme de la situation. Il réussit toujours à trouver la solution pour faire plaisir à son monde. Que fera la famille Picard lorsqu’il ne sera plus là? D’ailleurs, la lecture d’une certaine lettre fut très touchante… je ne vous en dis pas plus, faudra lire le roman pour en apprendre un peu plus!
Ce roman m’a fait un bien immense, surtout en cette période un peu morose. Et maintenant, je suis plus qu’impatiente de découvrir la suite. Qu’adviendra-t-il de notre héros?
Ma
note : 19/20
Je remercie chaleureusement la maison d'édition Guy Saint-Jean qui m'a offert ce roman!
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