Pardonne-moi
Dans le cas présent, c’est le synopsis qui a piqué ma curiosité ainsi que les divers avis que j’ai pu lire sur ce bouquin qui m’ont poussé à vouloir le découvrir.
Maintenant que j’ai lu le récit de Mylène Bossé et que je suis sur le point de rédiger cette chronique, je ressens un certain malaise. D’une part, je trouve cela bien délicat de donner mon avis sur son livre. L’événement qu’a vécu cette mère de famille est tellement tragique que je ne suis pas certaine de trouver les mots pour vous partager mon ressenti. D’autre part, je ne voudrais surtout pas tomber dans le piège du jugement car qui suis-je pour porter un tel regard sur les événements? Mylène a déjà suffisamment vécu de jugements jusqu’à maintenant, il n’est vraiment pas nécessaire d’en ajouter!
En premier lieu, je me
dois de saluer le courage de Mylène Bossé.
Je suis certaine que la plupart d’entre nous n'oseraient pas se mettre à nu de
cette façon. Cela a dû être extrêmement difficile de rédiger le fil des
événements, mais si j’ai bien saisi, cela lui a permis de faire un pas vers le
pardon et de mettre un pansement sur cette blessure.
La douleur dans ses yeux. Ses mots. Je
m’en veux. Je culpabilise. Encore et encore. La nuit est tout simplement
horrible. Les flash-back me tuent à petit feu.
Je me permets de mettre le récit en lui-même de côté et d’axer plutôt sur la structure et la plume de l’auteure.
J’ai apprécié que le récit soit structuré chronologiquement. Cela permet de bien comprendre l’évolution des événements, mais surtout les émotions de Mylène. Au fil du temps, cela devient de plus en plus difficile pour elle et il est facile d’en comprendre la raison.
Quant à la plume, je dois malheureusement avouer que j’ai eu quelques difficultés par moment. J’ai senti parfois une certaine redondance dans les propos et dans la structure même des phrases. Du coup, je crois que c’est la raison qui ne m’a permis de me sentir interpellée comme j’aurais dû l’être, surtout en seconde moitié du récit.
Évidemment, la description des événements m’a bouleversée au point d’avoir passé la nuit avec les images dans ma tête. L’émotion que j’ai ressentie en lisant les premières pages ne m’a pas quitté du week-end. C’est plutôt la suite qui m’a un peu moins touchée.
N’empêche qu’au final, ce
récit m’a perturbée et je n’ose même pas imaginer la culpabilité que je
ressentirais si cela m’était arrivé. Je la salue haut la main pour son courage,
sa détermination et pour avoir osé se dévoiler autant!
Je remercie chaleureusement la maison d'édition Édiligne qui m'a offert ce bouquin!
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