Les grands chavirements
Son esprit glisse sur les mots, puis vers
le kintsugi, cet art japonais qui consiste à réparer les porcelaines et les
céramiques brisées non pas en camouflant les dommages, mais plutôt en les
soulignant avec de l’or. Affirmant que la beauté peut naître des imperfections.
Et même des grands chavirements.
Lorsque j’ai ouvert ce roman, je n’avais aucune attente. Ne connaissant pas la plume de cette auteure, je partais donc à l’aventure. Et je suis loin de regretter ce moment de lecture.
Je me suis rapidement attachée aux personnages. J’ai apprécié le grand cœur de Camille tout comme j’ai ressenti beaucoup d’émotions face à ses blessures. J’aurais dont aimer lui faire comprendre qu’elle n’avait pas besoin de ses bottes rouges!
Quant à Léo, ce petit bonhomme m’a fait sourire plus d’une fois. Il manque parfois de diplomatie, mais il est d’une intelligence émotionnelle incroyable. Ce personnage m’a profondément touchée. Il a toujours le mot pour nous surprendre, et ce, du début jusqu’à la fin du roman. Il est peut-être jeune, mais il n’a pas eu une vie facile jusqu’à maintenant ce qui lui permet de comprendre bien des choses!
L’auteure aborde plusieurs sujets avec profondeur tel que le suicide, l’alcoolisme, mais je retiendrai surtout les liens d’amitié qui se sont créés au sein de l’intrigue. C’est d’une beauté sans égale et encore là, l’auteure a su me faire vivre de grandes émotions. Accepter l’autre tel qu’il ou qu’elle est, avec ses forces et ses faiblesses, mais également avec ses blessures.
L’intrigue est bien menée et les personnages cadrent à merveille. Les mots me manquent pour vous dire à quel point j’ai apprécié ce roman. Les grands chavirements… m’a chaviré d’un bout à l’autre de ma lecture. J’en ressors émue et vraiment heureuse d’avoir découvert cette jolie plume!
Ma
note : 19/20
Je remercie chaleureusement la maison d'édition SaintJean pour ce roman!
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