Le portrait de mariage

 


Titre : Le portrait du mariage
Auteur: Maggie O’Farrell
Genre littéraire : Historique
Année de parution : 2023
Éditeur : Belfond
ISBN : 978-2714499141
Nombre de pages : 410 pages 

C’est un grand jour à Ferrare. On y célèbre les noces du duc Alfonso et de Lucrèce de Médicis. La fête est extravagante et la foule n’a d’yeux que pour le couple.
La mariée a quinze ans. Rien ne l’avait préparée à ce rôle. Elle n’était que la troisième fille du grand duc de Toscane, la discrète, la sensible, celle dont ses parents ne savaient que faire. Mais le décès soudain de sœur aînée a changé son histoire.
La fête est finie, Lucrèce est seule dans un palais immense et froid. Seule face aux intrigues de la cour. Seule face à cet homme aussi charismatique que terrifiant qu’est son mari.
Et tandis que Lucrèce pose pour le portrait de mariage qui figera son image pour l’éternité, elle voit se dessiner ce que l’on attend d’elle : donner vie à un héritier. Son propre destin en dépend…


J’ai découvert la plume de Maggie O’Farrell avec son roman Assez de bleu dans le ciel. C’était à l’époque, le début de mon blogue et j’en étais à mes tous premiers services de presse. Je me souviens encore de ce roman car la plume de l’auteure avait su me toucher. Et plus récemment, j’ai lu I am, Iam, I am et là, j’ai totalement succombé au charme de cette auteure. Le portrait de mariage est mon troisième roman.

Dès le commencement, l’auteure a su rendre sa protagoniste attachante. Lucrèce a ce petit quelque chose de différent qui la rend singulière et si peu conventionnelle pour l'époque. J’ai adoré ce côté de sa personnalité. Elle est créative, passionnée et son imagination est sans limite. Sa passion pour la peinture, bref pour la vie dans son ensemble a su me rejoindre et cela m’a grandement aidé à apprécier encore plus son personnage.

J’ai apprécié découvrir la vie de cette époque, et ce, malgré que certains éléments m’aient fait grincer des dents. Le côté féministe en moi n’a pas apprécié certaines scènes. Je dois avouer que je suis bien heureuse d’être née à notre époque! Pauvre Lucrèce, j’ai eu parfois tellement de tristesse pour ce qu’elle vivait. J’aurais volontiers affronté les gens autour d’elle pour aller la délivrer. Mais l’aurait-elle vraiment voulu?

Non seulement j’ai apprécié son personnage, mais également l’intrigue qui l'entoure, et ce, malgré que parfois je me demandais où l’auteure allait me mener. Autant j’ai apprécié Lucrèce, autant j’ai pris plaisir à détester sa famille, surtout sa mère, ainsi que son mari Alfonso, ce grand-duc qui a su si bien cacher son jeu! Tout ce qu'il désirait, c'était un héritier et peu importe les conséquences sur sa femme. Mais aux yeux de tous, il désirait que sa duchesse soit parfaite... d'où ce portrait de mariage qui se devait d'être au-delà de la perfection. Non mais quelle hypocrisie!

Un seul petit bémol à ce roman est la structure. J’ai eu plusieurs difficultés avec celle-ci. Certains chapitres ne font que deux ou trois pages, alors que le chapitre suivant peut facilement en faire soixante. Je préfère nettement les chapitres plus courts car cela crée plus de dynamisme au roman. Du coup, les longs chapitres ont souvent tendance à créer des longueurs dans le récit et j’ai effectivement ressenti cela à certains moments.

Tout comme les autres romans de Maggie O’Farrell, je suis toujours aussi charmée par sa plume si imagée! Finalement, j’ai passé un bon moment de lecture. Il est évident que ce roman n’a pas su déclasser I am, I am, I am de mon palmarès. N’empêche que j’ai bien aimé découvrir la vie à cette époque et surtout, Lucrèce a su me toucher!


Je remercie chaleureusement la maison d'édition Belfond qui m'a offert ce roman historique!

Ce roman fut une lecture commune avec mon amie Joannie du blogue LaBibliojoe, vous pouvez lire sa chronique en cliquant sur le lien suivant : Le portrait de mariage


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