Le portrait de mariage
J’ai découvert la plume de Maggie O’Farrell avec son roman Assez de bleu dans le ciel. C’était à l’époque, le début de mon blogue et j’en étais à mes tous premiers services de presse. Je me souviens encore de ce roman car la plume de l’auteure avait su me toucher. Et plus récemment, j’ai lu I am, Iam, I am et là, j’ai totalement succombé au charme de cette auteure. Le portrait de mariage est mon troisième roman.
Dès le commencement, l’auteure a su rendre sa protagoniste attachante. Lucrèce a ce petit quelque chose de différent qui la rend singulière et si peu conventionnelle pour l'époque. J’ai adoré ce côté de sa personnalité. Elle est créative, passionnée et son imagination est sans limite. Sa passion pour la peinture, bref pour la vie dans son ensemble a su me rejoindre et cela m’a grandement aidé à apprécier encore plus son personnage.
J’ai apprécié découvrir la vie de cette époque, et ce, malgré que certains éléments m’aient fait grincer des dents. Le côté féministe en moi n’a pas apprécié certaines scènes. Je dois avouer que je suis bien heureuse d’être née à notre époque! Pauvre Lucrèce, j’ai eu parfois tellement de tristesse pour ce qu’elle vivait. J’aurais volontiers affronté les gens autour d’elle pour aller la délivrer. Mais l’aurait-elle vraiment voulu?
Non seulement j’ai apprécié son personnage, mais également l’intrigue qui l'entoure, et ce, malgré que parfois je me demandais où l’auteure allait me mener. Autant j’ai apprécié Lucrèce, autant j’ai pris plaisir à détester sa famille, surtout sa mère, ainsi que son mari Alfonso, ce grand-duc qui a su si bien cacher son jeu! Tout ce qu'il désirait, c'était un héritier et peu importe les conséquences sur sa femme. Mais aux yeux de tous, il désirait que sa duchesse soit parfaite... d'où ce portrait de mariage qui se devait d'être au-delà de la perfection. Non mais quelle hypocrisie!
Un seul petit bémol à ce roman est la structure. J’ai eu plusieurs difficultés avec celle-ci. Certains chapitres ne font que deux ou trois pages, alors que le chapitre suivant peut facilement en faire soixante. Je préfère nettement les chapitres plus courts car cela crée plus de dynamisme au roman. Du coup, les longs chapitres ont souvent tendance à créer des longueurs dans le récit et j’ai effectivement ressenti cela à certains moments.
Tout comme les autres
romans de Maggie O’Farrell, je suis toujours aussi charmée par sa plume si
imagée! Finalement, j’ai passé un bon moment de lecture. Il est évident que ce
roman n’a pas su déclasser I am, I am, I am de mon palmarès. N’empêche que j’ai
bien aimé découvrir la vie à cette époque et surtout, Lucrèce a su me toucher!
Commentaires
Publier un commentaire