De quoi aimer vivre

 


Titre : De quoi aimer vivre
Auteur : Fatou Diome
Genre littéraire : Nouvelles
Année de parution : 2021
Éditeur : Albin Michel
ISBN : 978-2226459800
Nombre de pages : 231 pages 

« Pour qui ne craint pas la noyade, la lune n’est jamais loin. Elle se reflète dans toutes les eaux, flotte entre toutes les paupières. N’est-ce pas son éclat qui fait briller les yeux des amants et leur donne le pouvoir ensorceleur ? »
À partir de simples instants de vie, Fatou Diome scrute les comportements et sonde les cœurs d’une galerie de personnages rêvés ou croisés : qu’ils aient le cœur en berne ou comblé, tous savent, au fond, que l’amour est la grande affaire de nos vies.
Vingt ans après La Préférence nationale, Fatou Diome renoue avec la nouvelle, genre dans lequel elle excelle, et nous démontre, avec brio et malice, que « chercher le bonheur c’est oser le vertige ».


La question, souvent, ce n’est pas tant de quoi vivre, mais plutôt de quoi aimer vivre encore.

 

Il m’arrive, quelques fois par année, de lire un recueil de nouvelles. Habituellement, je choisis des recueils regroupant plusieurs auteurs afin de découvrir de nouvelles plumes. Cette fois-ci, le recueil est entièrement écrit par une auteure qui m’était jusqu’alors inconnue.

Certaines nouvelles m’ont complètement conquise, j’étais charmée par la plume et les personnages. Ce ne fut pas le cas pour toutes les nouvelles, voilà pourquoi il m’apparaît difficile de partager mon appréciation de ce recueil. Comment vous décrire mon ressenti alors qu’une nouvelle m’a fait un bien immense et que la suivante fut décevante?

Tout de même, ce que je retiendrai de cette auteure, c’est la qualité de sa plume. Certaines phrases m’ont tellement émue que je ne pouvais faire autrement que de les relire tant elles suscitent de fortes émotions en moi. Certaines phrases sont empreintes d’une certaine poésie qui m’a, je l’admets, surprise et charmée.

Je me permets de vous partager mon avis sur deux nouvelles qui m’ont touchée et qui resteront ancrées dans ma mémoire.

Une fenêtre pour les anges
Cette nouvelle est scindée en deux parties. Alors que je me demandais où s’en allait ainsi l’auteure lors de la première partie, j’ai totalement été touchée par la suite. C’est à ce moment que j’ai saisi à quel point l’auteure avait une plume singulière et vibrante de vérité. C’est probablement la nouvelle qui m’a le plus bouleversée et je compte bien la relire et relire!

Un jour, on se découvre vide de ce que l’on ignorait porter en soi, une part de l’autre, une part de vie qui s’ajoutait à la nôtre et nous fortifiait. L’absence se mesure à la fragilité qu’elle suscite en nous.

 

Le vieil homme sur la barque
Parfois à la lecture d’une nouvelle, d’un poème, d’un livre… il nous arrive que ce dernier tombe à un moment de notre vie qui fait en sorte que cela résonne en nous. Et c’est exactement ce que j’ai ressenti en lisant cette nouvelle. En pleine reconstruction de ma vie, cette nouvelle m’a remplie d’espoir et m’a fait réaliser à quel point, il est important de toujours garder en tête ses rêves. Et le tout est si joliment écrit que je ne pouvais faire autrement que de voguer sur les mots… 

Tous tes beaux rêves existent, ils attendent là-bas, disait-il en levant le doigt au ciel. Si tu t’en souviens tout le temps, ils se réaliseront pour de vrai. Mais surtout ne les oublie pas, sinon tu ne grandiras pas. Parce qu’on ne grandit plus quand on a oublié ses rêves.

 

Je sais que je me répète, mais je vous confirme que la plume de cette auteure est tout simplement jolie. Malgré certaines nouvelles qui m’ont paru bien ennuyantes, je retiendrai que celles qui m’ont charmée et qui me donnent le goût de découvrir les autres bouquins de cette auteure!


Je remercie chaleureusement la maison d'édition Albin Michel qui m'a fait découvrir cette auteure!



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