Le berceau du monde

 


Titre : Le berceau du monde
Auteur : Katherine Scholes
Genre littéraire : Contemporain
Année de parution : 2021
Éditeur : Belfond
ISBN : 978-2714494559
Nombre de pages : 503 pages 

Essie a quitté l'Angleterre pour suivre son mari Ian Lawrence, éminent archéologue, dans un campement au cœur de la brousse tanzanienne. Là, sur les bords du lac Natron, les Lawrence recherchent, depuis des générations, les traces d'une civilisation primaire.
Un jour, à la suite d'une rencontre avec le chef de la discrète tribu nomade des Hadzas, la jeune chercheuse se voit confier une étonnante mission : veiller sur Mara, une petite orpheline de quelques semaines, pendant les trois mois de la saison sèche.
Rentrée au camp, Essie s'affole : elle qui n'a jamais voulu être mère, pourra-t-elle subvenir aux besoins du nourrisson ? Sans parler des conséquences de l'arrivée de Mara sur son couple, sur sa carrière, sur ses liens avec les autres Tanzaniens, qui semblent mal accepter la présence d'une petite Hadza à leurs côtés.
Trois mois. Rien à l'échelle d'une vie, d'une civilisation, mais bien assez de temps pour bousculer le monde d'Essie et la forcer à questionner son rapport à l'amour, à la vie. Qu'adviendra-t-il de la jeune femme et de la fillette lorsque reviendront les pluies ?


C’est exactement ce dont j’avais besoin en ce moment, c’est-à-dire un roman qui allait me faire voyager à l’autre bout du monde!

Essie, son mari ainsi que sa belle-mère travaillent énormément. Les journées passent et ils attendent toujours de faire la grande découverte qui permettra de comprendre les origines de l’être humain. Pour l’instant, les vivres sont sur le point de manquer ainsi que l’argent pour continuer les fouilles.

N’empêche que la famille Lawrence se prépare justement à rencontrer un riche philanthrope dans les jours à venir. Ce dernier a décidé de venir fêter son anniversaire de mariage sur les lieux. Ian et Julia ont bien l’intention de le convaincre de les aider à poursuivre les fouilles!

Alors qu’au campement c’est le branle-bas de combat, puisque leurs visiteurs sont arrivés plus tôt que prévu, Essie est sur le point de revenir au campement. Mais voilà qu’en chemin, elle rencontre le chef des Hadzas. Ce dernier lui demande de prendre soin de sa petite-fille pour la saison des pluies. La barrière de la langue ainsi que le manque de fermeté de la part d’Essie font en sorte qu’elle revient au campement avec un petit bébé. Quelles seront les conséquences pour la famille Lawrence?

 

Mais c’était trop tard. Un accord avait été conclu. L’enfant était sous sa responsabilité, et peu importait qu’elle n’ait jamais eu l’intention d’accepter ce fardeau.

 

J’ai découvert la plume de Katherine Scholes en 2017 avec son roman Leopard Hall. Je dois avouer que j’en suis ressortie quelque peu déçue. Par contre, en lisant le synopsis de La Reine des pluies, je me suis risquée et j’en suis ressortie conquise! Allais-je être déçue ou conquise à la lecture de ce nouveau roman? Le synopsis m’a charmé, mais il m’en fallait plus pour me convaincre!

Eh bien, je peux vous confirmer que je ressors totalement séduite par cette lecture. Soit mes goûts littéraires ont changé depuis 2017, soit l’auteure a su perfectionner son style et sa plume. Toujours est-il que ce roman-ci est mon favori jusqu’à maintenant. Je peux même vous avouer qu’à certains endroits, l’auteure a réussi à me faire venir les larmes aux yeux.

Ce fut un dépaysement total que de me plonger au sein de ce roman. J’ai adoré découvrir le métier d’archéologue, mais également la Tanzanie et ses habitants. Malgré que certains éléments soient fictifs, il n’en reste pas moins que l’auteure s’est basée sur des faits réels. Ce fut réellement intéressant!

Quant à l’intrigue en elle-même, j’ai apprécié les liens que l’auteure a su faire avec la maternité et le féminisme. Il faut se resituer dans les années 70… je réalise que cinquante années ont passé et que les mœurs ont bien changé. Essie décide de prendre son destin en main et j’ai bien aimé l’évolution de son personnage.

Bref, j’ai quitté la Tanzanie avec le cœur gros. Il est certain que je lirai le prochain roman que cette auteure publiera. Encore une fois, un livre de la collection Le Cercle a su me charmer et me faire vivre de belles émotions.

Ma note : 19/20

Je remercie chaleureusement la maison d'édition Belfond qui m'a offert ce roman!




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