La dernière des Stanfield
Il en est ainsi, on ne sait de nos
parents que ce qu’ils veulent bien nous dire, ce que l’on veut bien voir d’eux,
et l’on oublie, car c’est dans l’ordre des choses, qu’ils ont vécu avant nous.
J’ai acheté ce bouquin lors du dernier passage de Marc Levy au Salon du livre de Montréal. C’était avant la pandémie donc il était plus que temps que je le lise! Et c’est grâce à Joannie que je l’ai sorti de ma pile à lire. C’est toujours plus plaisant de lire à deux que seule et de pouvoir discuter avec Joannie, à tous les jours, des derniers événements lus.
Je ressors de cette lecture avec une certaine ambivalence. Ayant lu plus d’une dizaine de romans de l’auteur, je dois avouer que celui-ci n’était pas à la hauteur de mes attentes. Il me manquait un petit quelque chose pour que la lecture soit réellement addictive.
J’ai tout de même apprécié certains éléments. En premier lieu, la structure du récit. Nous alternons entre divers personnages, mais surtout entre le passé et le présent. Cela a permis au roman d’avoir un rythme plus soutenu. De plus, il y a un petit suspense qui permet au lecteur d’adhérer plus facilement. Et j’étais drôlement curieuse de savoir ce qu’il s’était passé pour que Sally-Anne prenne la poudre d’escampette et pourquoi ses enfants semblaient en savoir si peu sur sa vie d’avant leur venue au monde. Beaucoup de mystères et de secrets qui seront enfin dévoilés.
Je crois que le principal bémol vient de la personnalité de certains personnages que j’ai trouvés quelque peu égocentriques. Je n’ai pas réussi à adhérer à tous les personnages dont les principaux protagonistes du roman.
Toujours est-il que le roman se lit rapidement en raison de la plume fluide de l’auteur. Par contre, ce n’est pas un roman qui restera marqué dans ma mémoire. Marc Levy a écrit de bien meilleurs romans que celui-ci. Heureusement que c’était une lecture commune, ce fut plus plaisant de partager nos ressentis ensemble!
Ma
note : 15.5/20
Ce roman fut une lecture commune avec Joannie Aloi du blogue LaBibliojoe, vous pouvez lire sa chronique en cliquant sur le lien suivant : (À venir)
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