Les frères Rossi, tome 4 : Vincenzo
Mais tu sais quel est ton problème, Vince?
Tu te laisses diriger par ton ego. Il est peut-être temps que tu redescendes
sur terre et que tu acceptes que tu n’es peut-être pas le meilleur dans ce que
tu fais.
S’il y a bien un des quatre frères Rossi qui me laissait quelque peu perplexe depuis le début de la saga, c’est bien Vince. Les seules fois où il est apparu au sein des autres tomes, j’ai senti que c’était un personnage froid et peut-être même un peu au-dessus de ses affaires. J’étais donc quelque peu sceptique en ouvrant le roman. Allais-je avoir du plaisir en lisant ce quatrième et dernier tome?
Eh bien, je dois avouer qu’au début du roman, Vincenzo était tel que je me l’étais imaginé. La preuve, il est prêt à tout pour obtenir le poste d’associé au sein du cabinet d’avocat pour lequel il travaille. Tellement prêt à tout qu’il a annoncé au réveillon du nouvel an, et ce devant tout le monde, qu’il allait se marier! Le hic c’est qu’il n’a pas de fiancée et encore moins une copine!
Au même moment, Alix se fait arrêter par les policiers et devinez qui va la représenter? C’est bien évidemment Vincenzo. Le problème? Il y en a plus qu’un. Il demande à Alix de jouer le rôle de «fausse» fiancée alors qu’ils sont incapables de se parler sans déclencher une guerre. Mais au fil de ma lecture, j’ai découvert un autre côté de Vince. Et je dois avouer que mon opinion face à sa personnalité m’a fait graduellement changer d’avis. J’en suis venue à le trouver charmant… lorsqu’il le désire bien sûr!
C’est une intrigue comme on espère lire en ouvrant ce type de roman et Tamara Balliana a le talent pour nous faire adhérer rapidement. Le fait que le récit soit scindé entre les deux protagonistes, la plume fluide de l’auteure, les brins d’humour qui parsèment le récit et la finale d’un conte de fée bref, impossible de ne pas succomber. J’ai réellement pris plaisir à lire ce dernier tome, c’était exactement ce dont j’avais besoin!
Ma
note : 17/20
Je remercie chaleureusement l'auteure qui m'a offert cette jolie saga!
Vous pouvez lire ma chronique du tome précédent : Giovanni
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